La première descente de la commission communale de campagne électorale du RDPC pour l’arrondissement d’Ambam a été marquée à Meyo-Centre le 25 septembre dernier par l’inauguration du marché moderne de cette localité. Une initiative de développement qui va jouer en faveur du parti au pouvoir dans cette compétition électorale.
A travers l’inauguration du centre commercial et culturel de Meyo-Centre, c’est le processus de développement de cette localité qui est enclenché. Le vaste complexe bâti sur plus de 10000 mètres carrés comprend 50 boutiques à pièces uniformes avec accès directs du propriétaire, un forage de 65 mètres de profondeur.
Mais aussi des blocs-toilettes modernes, un château d’eau à deux cuves de vingt mille litres, un générateur de 55 KVA, un bar podium, un restaurant, un espace spectacles pour des festivals et des danses folkloriques, et un espace pour compétition de lutte traditionnelle.
Tout cet investissement estimé à environ cent millions de FCFA. L’initiative du Député de la Vallée du Ntem contribue considérablement à hisser le village de Meyo-Centre au piédestal de poumon économique du département. La sortie de terre de ce marché moderne est saluée à juste titre par les populations.
Pour Hyacinthe MBA MBO le Maire de la commune d’Ambam, «cette initiative est à la fois une contribution directe et indirecte à l’amélioration des conditions de vie des populations. Une action de développement qui démontre l’application sans réserve de la politique des grandes réalisations et l’implémentation du processus de décentralisation impulsé par le Président de la République», rappelle l’élu local.
Des bons points du RDPC brandis par les cadres du parti de Paul Biya pour démontrer aux populations qu’il n’y a aucune alternative de choix le 7 octobre prochain.
D’autres réalisations du Député Emmanuel Mbiam en faveur des populations ont été égrenées. Notamment la construction et la rétrocession à la commune d’Ambam d’un centre de santé et d’une école primaire à cycle complet.
Pour le donateur, «ce centre commercial doit profiter essentiellement aux populations de cette localité. Ne demandez pas à l’État de tout faire, il fait déjà beaucoup, il faut que chacun mette la main à la pâte c’est ce que nous demande de faire le Chef de l’État», précise l’honorable Maître Emmanuel Mbiam.
Dans la foulée, Emmanuel Mbiam a été fait grand notable de la Chefferie de Mengomo et les populations ont eu droit à la dédicace officielle du livre écrit par le Professeur Remy-Jolly Assako Assako, le vice-recteur de l’Université de Douala.
La cérémonie de rétrocession du marché moderne de Meyo-Centre a été ponctuée par les prestations scéniques de plusieurs artistes du terroir. Une ambiance festive qui augure de ce que sera la campagne électorale du RDPC dans la Vallée du Ntem.
Cette date du 26 septembre 2018 est un mauvais jour pour les gagne petits du quartier Bamvélé, non loin des agences de voyages. Les laveurs qui opèrent dans cette rivière ont fait une macabre découverte aux premières heures de la matinée.
Selon les témoins, c’est autour de 6h 30 min que le corps sans vie d’un jeune homme a été découvert par les premières personnes à investir les lieux. Aussi-tôt, ils ont alertés la police et les éléments du centre de secours des sapeurs-pompiers de Bertoua.
Arrivés sur les lieux, l’Adjudant-Chef-Major Donatien Mpabo à la tête de cette unité a pu extirper le corps du jeune homme des eaux froides de la rivière Lélengué autour de 10 h alors que le cortège du ministre du Développement urbain et de l’habitat en séjour de travail à Bertoua traversait la zone bien envahi par les badeaux.
Impossible de circuler, chacun voulant découvrir le visage de la dépouille encore couchée à même le sol en attente des autorités judiciaires et du médecin légiste sur les lieux.
D’après le chef du quartier Bamvélé, c’est la troisième fois en l’espace d’un mois qu’un cas pareil se reproduise. «Il y’a quelques jours, on a découvert le corps d’un autre jeune homme non identifié comme aujourd’hui à côté d’une agence de transport public interurbain», renseigne S.M Epock qui exhorte les forces de maintien de l’ordre et les autorités judiciaires à ouvrir une enquête sur affaire.
«Il n’est pas indentifiable, et personne ne sait où il habite. Cependant, il a quelques écorchures sur le visage. Seule l’ouverture d’une enquête judiciaire pourra nous révéler la raison de son décès», souffle le gardien de la tradition.
D’autres personnes rencontrées sur les lieux disent le remarquer. «Il passait ici très souvent. Il venait laver les bouteilles vides dans cette rivière pour les revendre plus tard afin de se nourrir», précise sous anonymat un vendeur à la criée.
Sans doute, ce jeune est un sans domicile fixe. En attendant, les résultats de l’enquête judiciaire qui a immédiatement été ouverte d’après des sources sécuritaires, le corps du jeune a été déposé à la morgue de l’hôpital régional de Bertoua.
C'est dans la joie et la gratitude que les habitants de la localité de Kombone dans le Sud-Ouest du pays ont reçus une donation de grande envergure de la part du bataillon d'intervention Rapide. Les soldats du B.I.R. ne cessent d'aider les populations camerounaises quels soient anglophones ou francophones.
C’est dans la journée du mardi 25 septembre que le candidat aux élections présidentielles Cabral Libii a choqué le Cameroun avec un commentaire discriminatoire.
Le jeune candidat s’est rendu à la mosquée centrale de Tsinga à Yaoundé mardi dans la journée pour sa tournée électorale. Malheureusement, le candidat du parti Univers n’a pas fait bonne impression.
En effet Cabral Libii a fait un commentaire quelque peut discriminatoire sur la nuisance des prières du matin provenant des mosquées du pays.
« J’ai un souci avec les mosquées… Les muezzins troublent le sommeil des citoyens camerounais. » Voici le commentaire déplacé du jeune candidat.
Ceci est une première dans l’histoire politique du Cameroun, au moins depuis 35 ans.
Pour Cabral Libii, Les nuisances des prières sont plus importantes que celles des bars des grandes villes.
Nous pouvons donc conclure que Cabral Libii ne recevra pas le support de la communauté musulman au Cameroun
Selon le MANIDEM, Akere Muna se sert d’un de ses ex-militants égaré et exclu du parti depuis le dernier congrès, pour tenter de s’attirer les faveurs de l’électorat populaire et patriotique.
La branche du Mouvement africain pour la nouvelle indépendance et la démocratie (Manidem) dans laquelle milite Anicet Ekane, vient d’adresser une lettre de protestation au président du Conseil électoral.
Anicet Ekane accuse Akere Muna candidat à la Présidentielle 2018 investi par le Front populaire pour le développement (Fpd), de faire usage du logo du Manidem, dans ses supports médiatiques de campagne. Et pour justifier la présence du logo du Manidem, Akere Muna s’appuie sur une déclaration de soutien de M. Dieudonné Yebga, qu’Anicet Ekane présente comme quelqu’un qui ne fait plus partie de sa formation politique.
«Il s’appuie sur une déclaration de Dieudonné Yebga qui ose se présenter comme Président du Manidem. Or, ce Monsieur a été exclu du Manidem lors de notre dernier Congrès, tenu le 02 juin 2018 à Douala. Nous vous envoyons en pièces jointes la lettre du MINAT prenant actes des changements intervenus lors de ce Congrès», peut-on lire dans la lettre de protestation d’Anicet Ekane.
Lire le communiqué du MANIDEM
«Un communiqué rendu public le 1er septembre à Douala et signé de Dieudonné Yebga annonce que notre parti soutiendrait la candidature d’Akere Muna à la présidentielle du 7 octobre 2018.
La direction du Manidem, issue du 4e congrès ordinaire du 2 juin 2018 à Douala, n’est pas concernée par ce document et ne soutient pas la candidature d’Akere Muna.
Usant de faux, Akere Muna se sert d’un ex-militant du Manidem, égaré et exclu du parti depuis le dernier congrès, pour tenter de s’attirer les faveurs de l’électorat populaire et patriotique.
Il est évident que cette sordide opération de racolage politique est vouée à l’échec.
Le sigle et l’image du Manidem ne sauraient s’accommoder de telles mœurs politiques.
Le Peuple Kamerunais, avide de changement, réclame à cor et à cri une véritable coalition de l’opposition patriotique capable de battre le candidat du RDPC. En guise de réponse, ce challenger pour la deuxième place derrière Paul Biya se livre à une opération de brigandage politique.
Comment ne pas douter alors de la sincérité d’un tel candidat quand il affirme « vouloir en finir avec le régime Biya » ?
Le Manidem a rendu public, avec le Moci, dès juillet dernier, un Programme Minimum de Gouvernement autour duquel devrait se nouer une coalition gagnante de l’opposition, comme en octobre 1992. A la suite de cela, nous avons écrit à tous les candidats, décharges à l’appui.
En guise de réponse, Akere Muna a préféré le ramassage sur le trottoir d’un ex-militant et deux égarés, comme celui qui a signé le document sus-mentionné.
Le Manidem réaffirme sa détermination à créer une synergie autour de ce Programme minimum de gouvernement, seule voie du succès le 7 octobre prochain et au-delà. TOUT N’EST PAS PERDU !
Le Peuple Kamerunais doit donc continuer à se mobiliser pour obtenir le changement indispensable tant souhaité. Il doit continuer à rejeter les aventuriers et escrocs politiques, en quête de positionnement et avant tout préoccupés par la recherche de soutiens étrangers occidentaux prédateurs.
LA VICTOIRE EST AU BOUT D’UN CONSENSUS SUR LA RUPTURE AVEC LE NEOCOLONIALISME».
Otric N.
Outre les militants du parti politique au pouvoir, des amis du Cameroun à l’instar du Maire de la ville de Fleury-les-Aubrets ont pris part à ce meeting, qui a eu lieu le 23 septembre 2018.
Comme il fallait s’y attendre, le meeting de lancement de campagne du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) dans le pays d’Emmanuel Macron, avait à sa tête le Dr David Mvondo Mvondo président de la section RDPC France Nord. C’est à lui qu’est revenu la charge d’accueillir Benoît Ndong Soumhet qui conduisait la délégation du Comité central chargé de piloter et de coordonner les activités du parti politique au pouvoir en Europe. Ce dernier avait à sa suite M. Salomon Eheth chargé de mission.
En sa qualité de Directeur de campagne du RDPC pour l’Europe, Ndong Soumhet a félicité la «forte» mobilisation des militants. Il s’est appesanti par la suite sur la profession de foi de leur candidat qui pour sa part détient «le profil intellectuel et humain, un parcours intellectuel à même d’être le seul garant, le plus sûr des intérêts vitaux du Cameroun». Pour lui, des neufs candidats en lice pour la Présidentielle 2018, Paul Biya est le seul «qui assure et qui rassure». Des points de vue largement partagés par les militants présents, qui ont indiqué vouloir encore donner sept années de plus, à la magistrature suprême au président national du RDPC.
Par la voix de leur président les militants du RDPC de France ont exprimé leur joie non seulement pour la tenue du meeting de lancement de la campagne électorale dans leur section. Ils ont surtout félicité la profession de foi de leur candidat, qui de leur point de vue, prend en compte les préoccupations de la diaspora. C’est en présence du Maire de la ville de Fleury-les-Aubrets et du représentant de l’Ambassade du Cameroun en France, que le meeting s’est déroulé.
A titre de rappel, Benoît Ndong Soumhet a été placé à la tête de la commission spéciale de coordination de la campagne de sa formation politique à l’étranger. Il doit en fait assurer la coordination des activités du RDPC en France, en Allemagne, au Pays Bas, en Espagne, en Italie, en Belgique, en Suisse et au Vatican. En plus de cette fonction, pour cette élection présidentielle Benoît Ndong Soumhet a été appelé à assumer la tâche du vice-président de la sous-commission des affaires juridiques de la Commission générale de supervision de la campagne du RDPC. Hors du monde de la politique, Ndong Soumhet est secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Education de base.
Il faut noter que la section RDPC de France Nord est composée de 13 sous-sections.
Le meeting de lancement de la campagne électorale dans cette unité politique le 24 septembre 2018 a été l’occasion de positionner le 100% réservé au candidat Paul Biya. A l’unanimité, l’arrondissement d’Ambam a dit oui à la profession de foi de Paul Biya.
Tout s’est déroulé à la place des fêtes d’Ambam comme si le candidat Paul Biya avait déjà remporté l’élection présidentielle du 7 octobre prochain. Comme argument de poids, les différents orateurs ont chacun à son tour égrené les incalculables réalisations majeures de Paul Biya en faveur du département de la Vallée du Ntem en général et de l’arrondissement d’Ambam en particulier.
Dans l’optique de mieux organiser et de bien peaufiner l’opérationnalisation des descentes sur le terrain, un exposé stratégique a été déroulé par le patron de la commission communale de campagne électorale dans l’arrondissement d’Ambam, le président de la section RDPC Vallée du Ntem I, Hyacinthe MBA MBO, dans le sens de booster les équipes de campagne porte à porte.
Des précisions méthodiques ont été données pour quadriller les 86 villages de l’arrondissement d’Ambam. Pour Samuel Wo’o Nko’o, membre de la commission de campagne départementale du RDPC pour la Vallée du Ntem, «dans la Vallée du Ntem, Paul Biya est dans sa chambre à coucher. Tout individu peut avoir des problèmes sauf dans sa chambre à coucher. C’est Paul Biya qui a créé le département de la Vallée du Ntem et du coup, que vous soyez allogènes ou autochtones, quand vous vivez ici, vous devez voter Paul Biya. On a trop reçu de Paul Biya et beaucoup arrive Paul Biya est tout pour nous».
Un avertissement fort a été fait à l’endroit des fauteurs de trouble et aux détracteurs de Paul Biya afin qu’ils évitent de contrarier la belle dynamique de victoire de la Vallée du Ntem qui veut être premier au classement des fournisseurs du taux de 100% en faveur du candidat Paul Biya.
Pour l’honorable Emmanuel Mbiam vice-président de la commission départementale de coordination de la campagne électorale dans la Vallée du Ntem, «nous devons tout faire pour que la flamme du RDPC continue de briller dans cette section phare de notre département. La victoire de Paul Biya ne doit pas faire l’ombre d’un seul doute car nous devons tout à Paul Biya dans ce département. Nos voix sont des acquis du candidat Paul Biya».
La lecture publique de la profession de foi de Paul Biya est venue sceller définitivement le renouvellement du pacte entre Paul Biya et l’arrondissement d’Ambam.
Une voiture appartenant au bataillon d’intervention rapide (BIR) qui escortait la fille de l’ancien Président Amadou Ahidjo a fait tonneau mardi.
Aminatou Ahidjo vennait de quitter le palais de la chefferie traditionnelle de Mankon quand l’accident s’est produit près du poste de police de Mile 7 à Bamenda. Certains militaires qui faisaient partie du convoi ont dû sauter de leur véhicule pour se sauver.
Les accidentés ont été conduits dans un hôpital de la ville de Bamenda. Le nombre de victimes n’a pas encore été rendu rendu public.
La plus jeune fille de l’ancien président du Cameroun et président du conseil d’administration du palais des Congrès de Yaoundé était dans la région pour battre campagne pour Paul Biya.
Elle a fait son entrée controversée dans le RDPC en 2013, au milieu des critiques sur la façon dont elle a trahi sa famille qui a été un opposant ouvert au régime. Dans une tribune publiée le 21 septembre dernier, elle réaffirmait tout son soutien au président Paul Biya.
«Je m’engage à soutenir une fois de plus son Excellence Paul Biya, à l’élection présidentielle 2018. A travers cette démarche, j’irai vous rencontrer, filles et fils de notre beau pays, là où vous êtes parce que le pouls du Cameroun, berceau de nos ancêtres, bat dans chacune de nos régions. Tous ensemble mobilisons-nous pour voter le candidat Paul Biya, président national du RDPC, le 07 octobre 2018», écrivait-elle.
Les passionnés de l’aviation civile peuvent exulter de joie. Une école spécialisée dans la formation aux métiers de l’aéronautique et agréée par la CCAA a vu le jour à Yaoundé.
Depuis le début de l’année 2018, ses offres de formation n’arrêtent pas de séduire et permettent à l’ignorant d’aujourd’hui de devenir le professionnel de demain dans le strict respect de la réglementation en vigueur dans l’industrie du transport aérien.
Sur les collines de la capitale politique du Cameroun, l’Institut Régional Direct Services Management Aviation se dresse fièrement. Le quartier Mballa II (plus précisément la rue hôpital Jamot première entrée à droite) a le privilège d’abriter l’un des campus majeurs d’une école qui vient donner un coup d’éclat aux formations dans les métiers du transport aérien. Jugé apte et suffisamment outillé pour encadrer et offrir des formations de qualité dans certains domaines de l’aviation civile, l’institut a reçu de l’Autorité Aéronautique du Cameroun des agréments l’autorisant à fonctionner légalement.
L’IRDSM-AVIATION répond aux exigences de la Cameroon Civil Aviation Autority (CCAA). Il est paré de ses meilleurs atours pour permettre aux apprenants de suivre leur formation convenablement, dans les conditions similaires des écoles de référence situées au-delà des frontières. Il s’appuie sur trois principes fondamentaux : la rigueur, le professionnalisme et l’excellence.
Les offres de formations
L’IRDSM-AVIATION s’est engagé à dispenser une formation reposant sur le savoir-faire et la compétence; passant par le respect de la réglementation nationale relative au transport aérien et au respect des normes stipulées par l’IATA, l’OACI et, par l’application stricte des dispositions contenues dans le Manuel de l’Organisme de Formation (MOF) et les manuels d’instructions approuvés par l’Autorité Aéronautique du Cameroun.
Les formations pour lesquelles il est agréé sont entre autres : fret aérien, marchandises dangereuses, assistance passage, contrôle chargement, supervision chargement, personnel navigant de cabine (hôtesse de l’air/steward) et sûreté de l’aviation civile. Il accompagne également dans les métiers support à l’instar de : passage-vente, douane/transit, transport et logistique, management des ressources humaines…
Les atouts de l’école
L’IRDSM-AVIATION bénéficie d’un campus haut de gamme qui répond aux normes des centres de formation en aéronautique. Seconde école agréée (Agrément N° CMR/ATO-170006) par la Cameroon Civil Aviation Autority (CCAA) et seule basée dans la ville de Yaoundé, l’institut dispose d’un cadre agréable pour les études. Les instructeurs autorisés à y dispenser les cours sont certifiés et approuvés par la CCAA.
De quoi rassurer toute personne sollicitant se faire former dans un milieu professionnel avec des professionnels aguerris. L’école dispose également d’un staff administratif disponible, qualifié, compétent et des partenaires de prestige dans la chaîne du transport aérien. Elle offre, par ailleurs, à ses apprenants des stages d’imprégnation et d’immersion professionnelle au sein des entreprises exerçant dans le domaine de l’aviation civile.
L’Aviation est un secteur porteur, un secteur d’avenir capable de palier au problème d’emplois jeunes que connaissent les pays de la sous-région CEMAC. Les débouchés sont nombreux, divers, et les recrutements permanents. Le besoin d’une main d’œuvre de plus en plus qualifiée dans les domaines variés de l’Aviation exige une formation rigoureuse et surtout de qualité. Cette école des métiers de l’aéronautique, avec sa brillante équipe, entend répondre efficacement à ce besoin de formation. L’aéronef estampillé IRDSM-AVIATION a déjà décollé et ne compte pas atterrir de sitôt.
L’Organisation international du travail (OIT) qui se prépare à célébrer avec ses Etats-membres entend poursuivre son plaidoyer pour le travail décent dans ceux-ci.
Pour l’OIT, chaque individu devrait jouir au moins de la sécurité d’un revenu de base suffisant pour vivre. Ainsi, l’organisme promeut l’emploi, le droit au travail, la protection sociale et le dialogue social.
Mme Vera Lucia Paquete-Perdigão, Directrice de l’Equipe d’Appui Technique de l’OIT au Travail Décent pour l’Afrique centrale et Bureau Pays pour le Cameroun, la Guinée Equatoirale et São Tomé et Principe, l’a rappelé le 20 septembre 2018 au cours d’une rencontre avec la presse locale.
L’occasion était également un prétexte pour présenter les résultats du biennium 2016-2017, qui rend compte des résultats engrangés au Cameroun, en Guinée Equatoriale et à Sao Tomé et Principe, conformément aux priorités arrêtées de manière participative entre les organisations d’employeurs et de travailleurs et les gouvernements.
Le rapport «L’Afrique centrale en action: Résultats 2016-2017» présente, outre les des programmes pays pour la promotion du travail décent (PPTD) du Cameroun, de la Guinée Equatoriale et de Sao Tomé et Principe, les résultats du biennium en matière de création d’emplois, de protection sociale, de dialogue social, de normes internationales du travail et du genre.
Il revient aussi sur la première visite d’un Directeur Général de l’Organisation au Cameroun, qui a coïncidé avec le cinquantième anniversaire de la coopération entre le Cameroun et le Bureau International du travail (BIT).
En matière d’emploi, indique le rapport, le Cameroun a validé, avec l’appui du BIT, en décembre 2017, les nouveaux axes de la politique nationale de l’emploi actualisée afin de mieux l’ancrer au document de Stratégie pour la croissance et l’emploi, cadre de référence de l’action gouvernementale pour la période 2010-2020. Par ailleurs, le MINEPAT a élaboré des outils pour l’estimation du potentiel emploi attendu du Budget d’investissement public (BIP).
Le MINADER du Cameroun a amélioré l’offre nationale de formation en entrepreneuriat au sein du secteur agropastoral dans le cadre du Programme national de promotion de l’entrepreneuriat agropastoral des jeunes (PEA-Jeunes), mis en œuvre en partenariat avec le BIT.
En effet, depuis 2017, cinq centres d’incubation sont désormais aptes à renforcer les capacités des jeunes entrepreneurs agropastoraux dans la production d’idées d’entreprise et l’élaboration de plans d’affaires bancables. Ces centres sont aussi en mesure d’assurer le suivi des performances entrepreneuriales des jeunes formés et de faciliter le montage financier de ces plans par les établissements de microfinance.
Durant le biennium 2016-2017, le Cameroun, en collaboration avec le MINTP et le MINEPAT et avec l’appui du BIT, a réalisé des avancées dans le secteur des emplois à haute intensité de main-d’œuvre (HIMO). C’est ainsi que l’employabilité de 138 jeunes – dont 21 % de femmes – des localités de Konye, Loubange-Bafaw et Kombone a été renforcée dans les métiers du BTP. Par ailleurs, un Guide méthodologique d’entretien des routes rurales suivant l’approche HIMO et destiné aux communes et comités des routes rurales a été élaboré.
L’initiative VCT@WORK est l’un des programmes phare du BIT visant à accroître l’accès des travailleurs et leurs familles au dépistage du VIH/SIDA et à améliorer leur prise en charge. Mis en œuvre depuis 2014 au Cameroun sous le leadership du Ministère du Travail et de la Sécurité Sociale, ce programme a permis, entre 2016-2017, à 59 592 travailleurs d’être dépistés et à 1 370 autres d’accéder au traitement.
Le Cameroun s’est doté d’un plan quadriennal de dynamisation du dialogue social. Ainsi le Cameroun dispose désormais d’un tableau de bord permettant de réaliser avec efficacité les défis et enjeux de la concertation et du dialogue dans un monde du travail en pleine mutation. L’instrument de pilotage et de suivi-évaluation du plan est le Comité de concertation et de suivi du dialogue social (CCSDS), placé sous la supervision du Ministre du Travail et de la Sécurité Sociale.
Otric N.