Rendu à ce jour ils ont répondu aux différents appels lancés par les candidats qui veulent accéder à la magistrature suprême.
A voir le déferlement populaire autour des meetings ci et là organisés par les candidats, on se croirait à la Présidentielle historique de 1992. Le 22 septembre 2018, jour du lancement officiel de la campagne électorale, Maurice Kamto candidat du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) a rassemblé, a-t-on appris, une marée humaine à Bonabèri, Douala dans la région du Littoral. Ce même jour, Akere Tandeng Muna du Front populaire pour le développement (FPD) réunissait au palais de congrès de Yaoundé, selon son équipe, plus de 3000 personnes. Le 23 septembre 2018, Cabral Libii du parti politique Univers de retour de l’étranger a rempli le stade Cicam avec plus de 10 000 personnes. Alors qu’on pensait que les populations souffleraient, celles-ci ont massivement pris part au giga meeting de Frankline Ndifor du Mouvement citoyen national du Cameroun (MCNC). C’est aussi le carton plein qu’a fait Serges Espoir Matomba du Peuple uni pour la rénovation sociale (PURS) qui a déjà parcouru 16 villes du Cameroun, à en croire Clarence Yongo sa Directrice de campagne.
S’il y a un point où tout le monde semble tomber d’accord, c’est que la Présidentielle 2018 est particulière. Et le peuple lui porte une attention spéciale. Elle est en fait suivie de bout en bout tout comme lors de l’élection présidentielle de 1992. Car il faut bien reconnaître que depuis ladite présidentielle, il n’y avait que le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), parti politique au pouvoir, le Social democratic front (SDFà, l’Union nationale pour le développement et pour le progrès (UNDP) qui réussissaient à drainer pareilles foules que celles suscitées. Le RDPC a conservé cet acquis et on a pu le voir le 25 septembre dernier à Ebolowa dans la région du Sud. Pour Eric Mathias Owona Nguini le politologue ce déferlement populaire n’est qu’une farce. «A mon avis cela relève encore de la logique du folklore et du voyeurisme. Parce que si l’intérêt pour la politique était profond, il se serait au préalable traduit par une forte mobilisation pour aller s’inscrire sur les listes électorales», ajoute-t-il.
Certains camerounais rencontrés dans la rue, indiquent qu’il y a le phénomène Cabral Libii et des deux autres plus jeunes candidats à la présidentielle de 2018. Beaucoup de personnes se reconnaissent en eux. Justement au vu des foules qui prennent part à leurs meetings, il a été dit qu’il s’agit de personnes qui ne sont même pas inscrites sur les listes d’Elections cameroon. «L’expérience de terrain est entrain de défier les «ont dit». À chaque escale, il y a de nombreuses personnes: jeunes, personnes âgées et adultes qui viennent. Et je demande à chaque fois qu’avant de commencer le moindre meeting, que les uns et les autres montrent leurs cartes d’électeurs. Cela veut dire que contrairement à ce qu’on raconte, ce ne sont pas des badauds, ce sont des camerounais de tous âges. J’en ai rencontré tout à l’heure, de 68 ans, de 53 ans, de 24 ans qui sont inscrits sur les listes électorales qui viennent écouter le message de ce Cameroun qui protège et libère les énergies. Il faut qu’on arrête la désinformation», a déclaré Cabral Libii lors de sa tournée dans la région de l’Ouest Cameroun.
Liliane N.
C’est sur sa page Facebook que l’artiste de renommée internationale a posté un message à l’endroit des candidats Maurice Kamto, Cabral Libii, Joshua Osih et Akere Muna.
Richard Bona ne dit pas pourquoi il a choisi de ne s’adresser qu’aux candidats du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), de l’Univers, du Social democratic front (SDF) et du Front populaire pour le développement (FPD). Alors qu’il y a huit candidats de l’opposition en lice pour le scrutin du 7 octobre 2018. «Je ne pourrais commencer cette note sans vous féliciter et saluer tout le travail abattu jusqu’ici par vous et vos équipes. Votre dévouement, vision et leadership à chacun de vous sont exemplaires. Vous seuls (leaders de l’opposition) pouvez libérer ce peuple à l’agonie…Il s’en souviendra et vous sera à jamais reconnaissant», a-t-il écrit.
Tout comme le conseiller municipal Elimbi Lobe, le chanteur auteur-compositeur et bassiste exceptionnel suggère à ces quatre candidats de se mettre ensemble pour renverser le Président sortant. «S’il vous plaît laissez de côté vos différences, travaillez pour un front uni au bénéfice du peuple. La coalition est toujours possible», a-t-il écrit. En réaction à cet appel à la coalition Olivier Bile dont le dossier de candidature a été rejeté par Elections cameroon puis en recours par le Conseil constitutionnel est allé dans le même sens que le bassiste de renom. «L’appel du peuple à travers l’artiste, chers leaders de l’opposition républicaine du Cameroun, écoutez la voix du peuple, vous ne serez pas déçus».
Cependant il faut reconnaître que l’idée de la coalition est un véritable serpent de mer. Car les candidats des partis politiques de l’opposition en lice pour cette Présidentielle n’arrivent toujours pas à s’entendre sur le choix d’un candidat unique. Hors mis Adamou Ndam Njoya de l’Union démocratique du Cameroun et Garga Haman Adji de l'Alliance pour la démocratie et le développement, le reste affirme être ouvert à toute idée de coalition. Sauf que personne n’accepte au fond de rejoindre l’équipe de l’autre. Joshua Osih pour sa part a indiqué n’avoir pas eu l’aval du SDF pour soutenir un candidat.
Dans une interview accordée à notre confrère Mutations du 16 août 2018, il a par ailleurs fait remarquer que la coalition n’est pas un impératif pour l’opposition. Pour lui, elle peut toujours remporter la Présidentielle sans s’unir. «Sur la probabilité d’une coalition la position du SDF est claire. Nous avons un processus interne pour la sélection d’un candidat à l’élection présidentielle, c’est le congrès extraordinaire. Ce congrès a eu lieu en février dernier à Bamenda et a désigné un candidat qui doit représenter le SDF à la prochaine élection présidentielle. Nous pensons sincèrement que le fait d’unir les forces de l’opposition est une très bonne chose pour une élection à un seul tour, mais nous ne pensons pas que c’est une disposition indispensable pour la victoire».
Le Pr Nkou Mvondo dont le parti politique a investi Cabral Libii a déclaré ne pas être très enchanté par l’idée d’une coalition. Invité à l’émission Club d’élites diffusé sur la chaîne de télévision Vision 4 le 19 août dernier, il a affirmé qu’il n’a «jamais été pour cette technique de conquête du pouvoir».
Liliane N.
Sa visite est en rapport avec l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations de football 2019.
Une source digne de foi d’Agence Cameroun Presse révèle avoir eu la confirmation de l’arrivée du président de la Confédération africaine de football (CAF) au Cameroun ce 2 octobre 2018. D’après ladite source Nathalie Rabe la Directrice de la Communication de la CAF, la visite d’Ahmad Ahmad est liée à la Coupe d’Afrique des Nations de football (CAN) 2019. Le malgache va fouler le sol camerounais au moment où du fait de ses dernières déclarations, les camerounais ne savent plus si cette grande fête du football va se dérouler chez eux. Car le weekend dernier lors des assises de la Confédération Ahmad a tenu un discours ouvert à la polémique. «La CAF n’effectuera aucune communication quant à la décision qui sera prise avant la présidentielle camerounaise du 7 octobre. Nous ne voulons pas perturber la campagne. En 2017, la CAF avait attendu la fin de la présidentielle au Kenya pour annoncer sa décision de lui retirer l’organisation du Championnat d’Afrique des nations [CHAN]», a-t-il déclaré.
Mais pourquoi le malgache veut retirer l’organisation de la CAN 2019 au Cameroun ? Pour certains observateurs de la scène sportive la réponse se trouve au fait que ce dernier n’a jamais pu digérer le retrait de la CAN 2017 à son pays, à l’époque où Hayatou le camerounais était encore au commande de l’instance. Seulement le président de la CAF doit être indulgent. Partant du fait que le cahier de charges initialement donné au pays de Samuel Eto’o a connu des modifications. Au lieu de 16 nations on est passé à 24. Soit des ajouts de 50% à la capacité initiale. Cette modification a eu lieu le 20 juillet 2017. La conséquence de ce changement est que cela a contraint le Cameroun à ajouter en un an deux stades aux normes internationales, quatre terrains d’entraînement, des structures hôtelières, hospitalières, de transport, de télécommunication.
Récemment interviewé par notre confrère Le Monde, le malgache appelé à s’exprimer sur l’idée du retrait de l’organisation de cette compétition au pays de Samuel Eto’o a déclaré «En août, une commission technique de la CAF et une société d’audit ont passé plusieurs jours au Cameroun pour une visite d’inspection. Ce n’est pas moi qui vais décider seul si le Cameroun peut organiser ou non la compétition. Nous ne sommes plus dans un système de gouvernance dictatorial, où toutes les décisions étaient prises par une personne. A la CAF, il y a des compétences, des experts. Les décisions sont prises de façon collégiale».
Si le Cameroun venait à perdre l’organisation de cette grande messe du football africain, ce serait dommage. Car le pays a déjà dépensé plus de 1 500 milliards de FCFA pour mettre à jour ses infrastructures en vue d’être prêt au Jour-J. D’ailleurs le 28 septembre 2018, 50 tonnes de matériel ont été réceptionnées pour achever la pose du gazon du stade Roumdé Adjia de Garoua ?
Liliane N.
Nom: Adji
Prénom: Garga Haman
Date de naissance: 27 janvier 1944
Lieu de naissance: Cameroun - Région Extrême-Nord - Département du Diamaré - Commune de Maroua
Statut marital : mariés (polygame)
Parti politique: Alliance pour la démocratie et le développement (ADD)
Précédente participation à l’élection présidentielle : 2004 - 2011
BIOGRAPHIE:
Garga Haman Adji vient d’une famille musulmane polygamique de l’Extrême-Nord.
Après un début de scolarité primaire à l’école principale de Maroua, il poursuit ses études secondaires à Garoua, actuelle capitale du Nord.
Après avoir obtenu une licence en droits et sciences économiques à l’Université de Yaoundé, il part en France afin d’obtenir un diplôme d’études supérieures en sciences politique à l’Université de Poitiers.
De retour au Cameroun, il sort de l’Ecole Nationale d’Administration et de la Magistrature (ENAM) diplômé en tant qu’administrateur civil.
Dès l’âge de 17 ans, en 1961, il a occupé le poste d'administrateur adjoint auxiliaire à la préfecture de Yagoua au moment de la proclamation par le président Ahmadou Ahidjo.
Un an plus tard, il est nommé au secrétariat du sous-préfet de Kar-Hay comme chef de service, dans le département du Mayo-Danay.
En 1971-1972, il devient adjoint au directeur de l'administration générale au ministère des finances.
Le 3 novembre 1972, il est désigné secrétaire général au ministère de la fonction publique.
De 1974 à 1981, il décroche le poste de directeur comptable et financier de la Société Nationale D'Électricité (SONEL).
En 1981, Ahmadou Ahidjo le désigne comme inspecteur général de l'état et conserve son affectation à ce poste au début de la présidence de Paul Biya.
Après la tentative de coup d’État, étant originaire, comme la plupart des putschistes, des régions septentrionales du pays, il est placé aux arrêts le temps de l’enquête dont il sortira innocenté.
Paul Biya le désigne le 24 octobre 1984 administrateur-directeur général de la Boston Bank Cameroon, et ce jusqu’en 1986.
Garga Haman Adji devient ministre de la fonction publique et contrôle supérieur de l'état sous le gouvernement du premier ministre Sadou Hayatou, le 7 novembre 1990. Il démissionne le 27 août 1992.
À ce moment, il avait déjà fondé son parti ADD le 4 juin 1991, après l’autorisation du multipartisme l’année précédente.
En 1992, il se range derrière Ni John Fru Ndi du SDF pour les élections présidentielles.
Il se présente en 2004 et obtient 3,73% des suffrages exprimés, puis en 2011, avec 3,21% des votes.
Le 29 septembre 2016, il annonce sa candidature pour les prochaines élection présidentielles de 2018 pendant une conférence de presse.
Tombé gravement malade, il déclare devoir sa vie au Président Biya dans une allocution en 2015: "Je saisis ici l'occasion de la manière la plus solennelle pour remercier le président Paul Biya et pour lui rester à jamais reconnaissant. C'est en effet lui qui s'était inquiété et qui s'était préoccupé de ma guérison au point de faire venir de Paris un avion médicalisé pour ma modeste personne, de surcroît sérieusement malade. Je l'ai déjà remercié par écrit et de vive voix pour avoir ainsi réussi à me faire ressusciter."
LES PROMESSES DE CAMPAGNE:
Garga Haman Adji entend autonimiser les trois pouvoirs que sont l’exécutif, le législatif et le judiciaire. Il entend par ailleurs restaurer wl’autorité traditionnelle ainsi que institutionnaliser le pouvoir informel qui sera chargé de la gestion objective des médias et des TIC.
- Plan économique et socio culturel
- Le candidat de l’ADD veut réconcilier le capital et le travail dont le rapprochement s’assimile à un jumelage ayant pour vocation d’entretenir une politique de création rationnelle et permanente des emplois.
- Éradiquer la notion de chômage, transformer les matières premières sur place.
- Assurer dans une certaine mesure la gratuité de l’instruction publique ainsi que des soins de santé.
- Politique Internationale
- L’Alliance pour la Démocratie et le Développement veut mettre en place avec d’autres États africains, les bases d’une unité qui va se muer en une intégration des peuples africains; donnant ainsi naissance à une monnaie unique et dont le Cameroun deviendra l’un des États fédérés.
Samedi dernier, un accident a coûté la vie à une enfant à Douala, au «Feu rouge Bessenge».
Un camion transportant du gravier et roulant à vive allure à tout emporté sur son passage, tuant une fillette de 7 ans qui vendait de la nourriture en compagnie de sa mère sur le trottoir. L’accident s’est produit à environ 15 mètres de l’agence de voyage Nkongsamba Express.
Le cadavre a été déposé dans une morgue. Deux ateliers de fortune situés en bordure de la route ont également subi de graves dommages.
Des éléments de la police du 9e arrondissement sont arrivés sur les lieux plus tard dans la soirée pour faire le constat. Au moment où ils sont arrivés, une foule en colère avait aplatis les pneus du camion en signe de protestation. Le conducteur de l’engin a disparu.
Un huissier de justice invité par la police a noté les dommages subis par les trois victimes. Un procès est attendu entre eux et le propriétaire de ce camion.
L’attaquant international camerounais du FC Porto est sorti sur blessure samedi lors de la victoire 1-0 face à Tondela. Ce dimanche, les médecins de son club ont rendu le verdict de leur consultation.
Aboubakar sera opéré prochainement et, si le club portugais n’a pas précisé la durée de son absence, ce type de blessure implique dans tous les cas plusieurs mois d’indisponibilité, rapporte l’AFP.
Son absence est un coup dur pour le FC Porto avant d’affronter les Turcs de Galatasaray en Ligue des champions mercredi puisque le coach Sergio Conceiçao ne peut également pas aligner le Brésilien Francisco Soares, l’avant-centre ne figurant pas sur la liste de joueurs transmise à l’UEFA.
Vincent Aboubakar pourrait également être absent du match Cameroun – Malawi du 12 octobre prochain, comptant pour les éliminatoires de la CAN 2019.
L'élection présidentielle du Cameroun se rapproche et toujours pas de solutions pour les habitants des régions anglophones.
En effet à plusieurs reprises, les terroristes sécessionnistes ont menacé la population pour les empêcher de se rendre aux urnes le 7 octobre 2018.
Les régions Nord-Ouest et Sud-Ouest sont pris en otage par ces séparatistes qui surnomment leur pays "La République d'Ambazonie" Le jour des élections, tout sera mis en oeuvre pour veiller à la sécurité des voteurs durant cette importante élection.
Rappelons l'importance du vote pour veiller à la démocratie et à la prospérité du Cameroun
Le Pasteur pentecôtiste candidat du Mouvement Citoyen National Camerounais MCNC était à Ebolowa le 29 Septembre dernier. Franklin Ndifor Afanwa a notamment expliqué aux camerounais de cette partie du pays sa vision d’un Cameroun meilleur.
Cette communion avec les potentiels électeurs de la ville d’Ebolowa a constitué pour le Prophète une occasion de laisser ses marques sur un terrain contrôlé par le RDPC. A travers la caravane qu’il a animé dans la ville, dans les marchés et certains quartiers, le candidat Franklin Ndifor Afanwa a passé le message divin d’un Cameroun paradisiaque qu’il va diriger après le 7 octobre prochain.
«Je suis candidat grâce à l’appel de Dieu. J’ai une mission envers mon pays le Cameroun. Paul Biya est déjà fatigué et compte tenu du contexte actuel dans notre pays, je suis le meilleur candidat car je suis en harmonie avec Dieu», a-t-il clamé dans toute la ville.
La vision politique du candidat Franklin Ndifor Afanwa est donc désormais bien connue des populations d’Ebolowa. Le candidat du Mouvement Citoyen National Camerounais (MCNC) promet bannir la corruption, la mal gouvernance et le chômage. Des changements positifs aux problèmes sociaux, économiques et politiques qui affligent le Cameroun.
La stratégie du candidat Franklin Ndifor Afanwa exclue des dérapages et exige d’être anticipatif et pro actif pour ne plus subir les événements. Concrètement, il est question de revoir les postures décisionnelles au niveau de la gouvernance, de l’autonomisation des régions et une profonde réorganisation des institutions politiques au bénéfice des populations.
Pour le candidat du Mouvement Citoyen National Camerounais, le monde va très vite et le Cameroun très lentement. «Il faut délivrer ce pays. C’est pour ça que je suis pour un État fédéraliste parce que l’État n’a pas satisfait les attentes des camerounais», dit-il.
Cette descente de Franklin Ndifor Afanwa à Ebolowa lui a permis sans doute d’entrer dans la mémoire collective. Des bons points pour le Mouvement Citoyen National Camerounais dans la bataille pour le palais présidentiel.
C’est le constat fait au terme de la toute dernière visite de travail qu’il a effectué le 18 septembre dernier dans le chef-lieu de la région du Nord.
A l’issue de la deuxième visite de travail effectuée dans la cité capitale du Nord le 24 mai 2018, le taux de réalisation des travaux de construction de 100 logements sociaux faisant partie des chantiers entrant dans le cadre du Plan d’Urgence triennal pour l’Accélération de la Croissance économique (Planut) était de 40%.
Ce chantier de construction de 100 logements sociaux sur le site de Boklé, dans l’arrondissement de Garoua III, devait en effet, selon les termes du contrat, être livré le 18 septembre 2018. Un délai supplémentaire de 3 mois a été accordé à l’entreprise adjudicataire pour livrer les travaux. Alliances Cameroun doit donc, à cet effet livrer le chantier le 18 décembre 2018, délai butoir.
Outre les chantiers du Planut, le ministre de l’Habitat a, à l’occasion, tenu à s’enquérir aussi de la situation des projets spéciaux engagés par le département ministériel dont il a la charge dans la région du Nord ; notamment des travaux prioritaires dans les villes d’accueil de la Can 2019, dont Garoua, financés par le Fonds routier.
Il a également visité les chantiers de réhabilitation des voiries dans le cadre des préparatifs de la CAN 2019 et ceux du Projet d’Aménagement des infrastructures de voirie et de drainage dans le cadre du Programme «Contrat Désendettement-Développement» (C2D), dénommé «Capitales régionales».
Pour ce qui est des projets spéciaux engagés par le Minhdu, la cité capitale du Nord bénéficie d’un linéaire de 1,7 km de route à réfectionner pour une enveloppe de près de 2 milliards de FCFA. Le taux d’avancement des travaux étant de 50% à la date du 18 septembre 2018. Quant aux travaux de réhabilitation des voiries, Garoua bénéficie d’un linéaire de 7,6 km pour un montant de 12 milliards. Taux d’avancement: 18%.
S’agissant des projets du Programme C2D, Garoua se verra aménagée 25 km de route et 7 km de drains pour un coût de 16,7 milliards de FCFA. Pour cette dernière série de projets, les opérations des installations de l’entreprise adjudicataire et les études d’exécution sont en cours.
Les travaux de voirie et de drainage dans la ville de Bertoua, lancés mercredi 26 septembre par le ministre de l’Habitat et du Développement urbain, Jean Claude Mbwentchou, sont financés par les subventions de l’Agence française de développement (AFD) dans le cadre du C2D (Contrat de désendettement et de développement), ainsi que par les fonds de contrepartie du gouvernement camerounais pour un coût total de 13,6 milliards de FCFA.
Jean Claude Mbwentchou a expliqué que le C2D de Bertoua, c’est environ 21,7 milliards de FCFA, apprend-on dans les colonnes de Cameroon Tribune du jeudi 27 septembre 2018. Cette somme est répartie comme suit: infrastructure de voirie et de drainage pour un liénaire de 14,5 km (13,6 milliards de FCFA).
L’on note aussi la construction des services urbains, soit 600 millions de FCFA pour dix latrines, six toilettes publiques et 60 candélabres solaires; la construction de équipements marchands constitués de trois marchés pour 5,4 milliards de FCFA; espaces publics, soit quatre jardins pour 2,1 milliards de FCFA.
Aux entreprises en charge des travaux, Jean Claude Mbwentchou a dit expérer que compte tenu de leur expertise, elles vont librer des routes et drains de bonne qualité dans les délais et le respect des cahiers de charges auxquels elles ont souscrit.
Le ministre de l’Habitat et du Développement urbain a profité de sa sortie à Bertoua pour visiter le chantier de construction de 100 logements sociaux. «Nous sommes rendus à 55% d’exécution. Nous avons demandé à l’entreprise et à ses sous-traitants de redoubler d’ardeur pour que d’ici fin décembre les travaux soient achevés», a-t-il indiqué.