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Mfoungo

Mfoungo

L’inquiétude causée par la perte de la solidarité au sein des familles, ainsi que la mise en place d’une société de plus en plus individualiste ont marqué le sceau de la célébration de la 28ème édition de la journée internationale de la personne âgée.

Pendant une semaine entière, les activités ont été organisées afin de magnifier la personne du troisième âge et lui accorder de nouveau la place qui était la sienne il y’a peu de temps. Elle était alors considérée comme une bibliothèque, un baobab, dépositaire des us et coutumes des sociétés africaines. Malheureusement, leur aura s’est effrité en mesure que le temps a passé.

 

Les générations “intermédiaires” se souviennent avec nostalgie, de l’époque où petits enfants, ils allaient prendre place aux pieds de leurs grands parents, assoiffés, en quête d’un savoir qui ne pouvait se transmettre qu’au travers des contes. Dès images qui de temps à autre, reviennent à l’esprit et suscite un sourire.

L’on regrette les moments pendant lesquels la grand mère transmettait à sa petite fille, l’art culinaire, qu’elle avait hérité de ses ancêtres. Au même moment, le grand père enseignait au petit garçon, comment tendre les pièges et au delà de tout, les qualités qui peuvent faire de lui, un homme responsable. Et tout se faisait en dialecte et en langue locale.

L’on se souvient que c’est lors d’une célébration comme celle qui a connu son apothéose le 1 octobre dernier, sur la cour principale de la communauté urbaine de Yaoundé, que l’on avait évoqué l’idée de la création du concept “ Village Renaissance”. Un espace d’échanges intergénérationnels dont l’objectif était de permettre aux personnes âgées de transmettre aux jeunes générations des valeurs, des repères qui auraient pu les outiller dans leur quête d’un développement à visage humain de notre société.

Il s’agissait d’une plateforme qui avaient par ailleurs pour objectif d’amener les personnes âgées à mettre sur la table, les maux dont elles sont victimes lorsqu’elles ne sont plus actives

 

Les Problèmes rencontrés par les personnes âgées

La prise en charge des personnes du troisième âge est devenue individuelle et, ou collective dans les pays en voie de développement. Elle cause même plus de problèmes lorsque la vieillesse est accompagnée d’un handicap.

Dès lors, on les considère comme des sorciers, des petits vieux séniles, qui gênent et empêchent à leurs proches parents de s’épanouir, d’évoluer. Les échecs à l’école, dans le domaine matrimonial, dans la quête d’un emploi leurs sont attribués.

Certaines familles cherchent des voies et moyens de s’en débarrasser, sans toujours y mettre la forme. Pour se défaire du “paquet encombrant”, l’on prend pour prétexte les changements du mode de vie, ou alors la crise économique.

C’est ainsi qu’on les retrouve abandonnés dans des villages, sans personne pour en prendre soin. D’autres sont mis dans des centres de gériatrie où les soins de santé ne sont pas les plus professionnels. Ils se sentent lésés et se laissent mourir.

Pour ceux qui ont été employés à la fonction publique, nombreux sont ceux qui refusent de prendre leur retraite. Notamment, lorsqu’ils n’ont pas eu les moyens de la préparer. Ils repoussent le plus longtemps possible, le moment fatidique où ils vont se retrouver oisifs et engager une autre bataille afin d’entrer dans leurs droits.

Le thème retenu pour cette 28 ème édition” Célèbrer les champions, les Droits de l’Homme les plus âgés” a permis d’attirer l’attention des membres du gouvernement, ainsi que de tous ceux qui ont fait le déplacement de l’hôtel de ville de Yaoundé afin que tous se souviennent qu’il est important de reprendre en compte, les besoins spécifiques des personnes âgées : Santé, indépendance et dignité.

 

Nicole Ricci Minyem

 

 

 

 

C’est l’objectif majeur du memoranda d’entente signé il y’à quelques heures entre le ministère de l’enseignement supérieur,les directeurs généraux et les représentants du Patronat Camerounais

C’est en 2005 que le système universitaire s’est engagé dans un processus de modernisation dont la matérialisation a été l’adoption du système Licence Master Doctorat. Dès lors, l’enseignement supérieur a voulu spécifier les domaines de formation, en leur donnant une dimension capable de couvrir l’ensemble des possibilités requises par la société.Que ce soit dans le public ou dans le privé, l’on s’est focalisé autour de la

  • Créativité artistique et littéraire

  • Les Sciences et la technologie

  • L’Agriculture, l’élevage et l’industrie agroalimentaire

  • Les Sciences sociales et humaines

  • Les Sciences, technologies et arts numériques

  • Les Sciences de la santé humaines et animales.

Il a donc fallu créer de nouvelles universités et ces dernières ont été dotées d’infrastructures adéquates, notamment les laboratoires, les blocs pédagogiques, les incubateurs d’entreprises qui exigent la collaboration du secteur privé et qui constituent des cadres d’expression du génie ainsi que du talent de l’étudiant camerounais. Elles mettent également en avant, les inventions et innovations de ces jeunes qui entendent faire preuve d’audace dans la créativité.

La naissance des incubateurs d’entreprises, l’introduction progressive des professionnels dans le corps enseignant, sont des preuves tangibles de l’orientation utilitaire de l’enseignement supérieur.

Ce qui a permis d’impacter le développement du Cameroun, en s’appuyant principalement sur les orientations du Document Stratégie pour la Croissance et l’Emploi. La Culture du rôle social de l’Université sur l’ensemble du triangle national s’est donc trouvée accrue.

L’étudiant Camerounais, depuis deux ans, au terme de sa formation universitaire est dépositaire des savoirs savants et de savoir faire

La Problématique de l’Emploi au Cameroun

Une étude a été menée par la plateforme indépendante de la jeunesse pour la démocratie et de la citoyenneté active. Il en ressort que la question de l’emploi des jeunes connaît des proportions inquiétantes, malgré les dispositions prises par le gouvernement. La démographie galopante est un effet amplificateur de la question du chômage parce que les jeunes constituent un segment important sur le marché du travail.

Les membres du groupement inter patronal, présents dans la salle des conférences du ministère de l’enseignement supérieur ce 2 octobre, ont affirmé que 100 000 nouveaux demandeurs d’emplois frappent aux portes de leurs entreprises chaque année et, les diplômés de l’enseignement supérieur sont les plus nombreux.

Les clauses du mémoranda qui ont marqué une nouvelle approche dans le partenariat ministère de l’enseignement supérieur et secteur privé, ont donné une place importante, prépondérante même à l’exploration des voies vers l’entrepreneuriat privé. Il s’agit pour cette jeunesse estudiantine de se donner des opportunités afin d’échapper aux contraintes liées au marché de l’emploi. Le gouvernement et les directeurs généraux des entreprises qui sont plus ou moins bien implantées ont donc désormais l’obligation de mettre à la disposition de ces jeunes, des pistes de financements nécessaires à l’implémentation de leurs projets. Une voie de sortie du chômage pour eux mêmes et pour de nombreux autres.

Nicole Ricci Minyem

 

 

 

Nom: Libii Li Ngué Ngué
Prénom: Cabral
Date de naissance: 29 mars 1980
Lieu de naissance: Cameroun -  Région Centre - Département du Méfou-et-Akono - Commune de Ekoamaen
Statut marital : marié
Parti politique: Univers
Précédente participation à l’élection présidentielle : Aucune

BIOGRAPHIE:

Cabral Libii est l’un des benjamins de cette élection, cependant, ses multiples apparitions sur les plateaux de télévision en ont fait une figure montante.
Il obtient son baccalauréat à Eseka, et après avoir étudié le droit public international, il a enseigné à l’Université de Yaoundé II.
Il a animé plusieurs émissions sur le petit écran comme Vox Live sur la chaîne Vox Africa, après avoir dirigé Radio Campus. Il est également chroniqueur et consultant sur Equinoxe Radio et Vision 4.
Il lance le projet des 11 millions de personnes inscrites afin d’inciter les Camerounais à s’inscrire sur les listes électorales.

LES PROMESSES DE CAMPAGNE:

Cabral Libï Li Ngué: Candidat investi par l’Union Nationale pour l’Intégration vers la Solidarité (Univers) et dont le slogan est: Le Cameroun qui protège et qui libère les énergies, propose un projet axé sur 11 points

  • Un cadrage étatique qui répond à l’attente des citoyens

  • Un service public de performancea

  • Un progrès palpable porté par l’agriculture, l’industrie, le numérique, le tourisme, la diaspora, les start-update et une monnaie qui reflète nos capacités

  • Un investissement prioritaire sur la construction: Infrastructures, Urbanisme, Logement

  • Un plein emploi dans un environnement de travail et bancaire incitatif

  • Un système éducatif de missions et d’innovations

  • Une couverture santé assurée pour chacun

  • Une culture porteuse d’identité, de fierté et de richesses dans une économie de loisirs

  • Un sport professionnel et de conquêtes

  • Un(e) citoyen (ne) à l’abri de la vulnérabilité

  • Une diplomatie modernisée, planifiée et proactive

Ils sont moins ou presque pas aperçus sur le terrain. Tout le contraire des autres candidats qui multiplient des meetings et optent pour des stratégies de proximité, dans le but de séduire le plus grand nombre d’électeurs.

Il ne reste plus que quatre jours avant l’élection présidentielle. Et le candidat investi par l’Union démocratique du peuple camerounais (UDC) a moins de 4 meetings dans son compteur. Adamou Ndam Njoya puisqu’il s’agit de lui, n’écume pas les plateaux de télévision comme ses adversaires. Il ne se fait pas inviter à des débats radiophoniques. Et sur le terrain il ne se fait pas voir. Pas une seule fois, le candidat de l’UDC n’a été vu depuis le 22septembre 2018, jour où la campagne électorale a été lancée. C’est une attitude étonnante. Quand on sait qu’il est un habitué de l’élection présidentielle. Il a pris part aux échéances de 2011, 2004 et 1992.

Samedi dernier alors que l’UDC tenait son meeting à Foumban dans la région de l’Ouest, Hermine Ndam Njoya son épouse a indiqué que son mari va bien. Sauf que d’après des sources dignes de foi, le candidat de l’UDC est actuellement à l’étranger en raison des problèmes de santé. Les mêmes sources révèlent que sa formation politique prévoit toutefois de tenir, des meetings les 5 et 6 octobre prochains. Le retour de leur leader est annoncé pour le samedi 5 octobre 2018. Interviewé par notre confrère Radio France International (RFI) Sam Mbaka le vice-président de l’UDC, a souligné que leur candidat n’est pas fatigué et est apte à gérer la crise qui paralyse les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. «Non. Adamou Ndam Njoya n’est pas seulement un président de parti politique. C’est un facilitateur dans les crises, dans les guerres. Il l’a fait dans les Balkans, il l’a fait en Afrique du Sud, il l’a fait partout. Donc la situation que traverse le Cameroun l’interpelle particulièrement», a-t-il déclaré.

Garga Haman Adji n’est peut-être pas plus absent qu’Adamou Ndam Njoya mais jusqu’ici il n’a réellement pas été vu sur le terrain. Mis à part les plateaux de télévision, Garga n’est vu nulle part ailleurs. Dans le cadre de la campagne électorale le 24 septembre dernier, les militants de son parti politique Alliance pour la démocratie et le développement (ADD), sont allés à la rencontre des commerçants de la ville de Ngaoundéré dans la région de l’Adamaoua. Les vendeurs ont souhaité le voir, même s’ils ont indiqué que la localité de Ngaoundéré est acquise à sa cause. Le Cameroun a dix régions mais celui qui a dit sur les ondes de BBC Afrique, le 26 septembre dernier, être le plus compétent des candidats, n’a pas parcouru plus d’une desdites régions. Dans l’une de ses sorties, il a affirmé qu’il se rendra dans les zones anglophones seulement jusqu’à présent, la presse n’a eu vent d’aucun déplacement du président de l’ADD au Nord-Ouest et au Sud-Ouest.

A titre de rappel Garga Haman Adji lors des élections présidentielles de 2004 et 2011 a respectivement fait des scores de 3,73% et 3,21% des suffrages exprimés.

Liliane N.

La culture est un domaine aussi important que l’est l’économie, l’éducation, le sport dans les programmes politiques des candidats à l’élection présidentielle. Entre création des établissements culturels, protection du patrimoine, harmonisation des diversités culturelles, les neufs qui souhaitent accéder à la magistrature suprême ne manquent pas d’idées.

Commençons par le candidat du Peuple uni pour la rénovation sociale (PURS) Serge Espoir Matomba. Celui-ci propose pour revaloriser l’industrie culturelle, la création de 58 établissements secondaires culturels. Car indique-t-il, «la culture est l’un des moteurs actifs d’un bon développement». Il affirme vouloir rendre la culture camerounaise plus compétitive au niveau international. De ce fait c’est dans les lycées qu’il souhaite débuter le travail. Ces établissements culturels qui seront créés auront pour mission de fournir aux élèves des connaissances et des compétences dans l’ensemble des domaines de l’art et de la culture.

Pour le candidat du parti politique Univers Cabral Libii, il sera question d’accroître la protection et la valorisation d’œuvres d’arts avec l’aide des promoteurs privés. Dans son programme politique, il dit qu’une fois élu il va procéder à la création des plateformes et des conservatoires de musique pour l’encadrement des jeunes aux divers métiers de l’art. Aussi Cabral propose la création des centres culturels dans les zones de grandes densités humaines à l’instar des chefs-lieux des régions et des départements.

Maurice Kamto candidat du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) veut apporter un soutien accru à l’industrie du cinéma. Kamto propose de financer l’enseignement, l’expression artistique et culturelle. C’est ce qui pense-t-il, conduira l’industrie culturelle à être un vecteur de croissance et de développement. Le candidat du MRC entend rendre le cinéma camerounais plus compétitif au niveau international notamment à travers la formation des comédiens et la construction d’un studio de tournage. Le tireur de penalty veut par ailleurs créer à Yaoundé une bibliothèque des Mondes noirs. Celle-ci aura des ouvrages, des archives, des documents, des photographies, des musiques et des bandes de films relatifs au continent africain. Tout comme Serge Espoir Matomba, Maurice Kamto veut développer des œuvres artistiques dans les établissements scolaires. Pour cela il instruira l’introduction de l’enseignement de la musique dans les programmes scolaires.

Quant à Paul Biya le Président-candidat à sa propre succession, son programme indique qu’il sera question de revaloriser la culture matérielle et immatérielle. De façon concrète il s’agit pour le candidat du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) d’élaborer un répertoire de sites culturels, d’augmenter le nombre de biens dans la liste du patrimoine mondial de l’humanité. Il convient de faire remarquer que bon nombre de propositions faites par les candidats ci-haut évoqués comporte des similitudes avec celui de Paul Biya. Ce dernier a déjà commencé la réalisation de ses propositions. Cela se voit entre autres au travers de la mise en place des patrimoines culturels du Cameroun. Il y a le Festival des musiques et danses patrimoniales, le Festival national des arts et de la culture et le Salon international du livre de Yaoundé.

Par ailleurs il y a les centres culturels qui sont en construction principalement à Yaoundé et dans d’autres villes du pays. Des établissements publics qui entretiennent et professionnalisent le secteur.

Liliane N.

Avec les violences liées à la crise qui paralyse les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, ces deux sociétés fonctionnent au ralenti.

Les experts présentent la CDC et Pamol comme des fleurons de l’économie camerounaise. Spécialisées dans le sous-secteur d'activités de l’agro-industrie, ces entreprises broient du noir depuis plus d’une année avec la crise dite anglophone. La CDC est à l’agonie. Les chiffres récoltés sur le terrain l’indiquent. Et dans sa dernière sortie le Groupement interpatronal du Cameroun (GICAM) confirmait le piteux état dans lequel cette société logée dans la région du Sud-Ouest se trouve. En parlant de la CDC et de Pamol le GICAM indique que les pertes pour ces mastodontes de l’agro-industrie se chiffrent à 9,2 milliards de FCFA, pour les pertes de production de banane, d’huile de palme et de caoutchouc. A cela s’ajoute un manque à gagner en chiffres d’affaires de 11,4 milliards de FCFA. Sans oublier qu’il y a des pertes dues au coup de vols et aux destructions de matériels. A ce niveau les pertes s’estiment à 1 031 milliards de FCFA.

Pour ce qui est du cas de la CDC deuxième employeur au Cameroun après l’Etat, toutes ses installations ne fonctionnent plus, ayant été prises pour cible par les partisans de l’Etat imaginaire de l’Ambazonie. Sur 29 sites de production, 12 sont en arrêt. Certains desdites sites sont devenus des camps de base des sécessionnistes. A la dernière réunion de crise convoquée par la direction de cette entreprise du fait de la situation devenue «préoccupante», il avait été dit que la conséquence directe allait être la suppression de plus de cinq mille emplois à cause de l’instabilité dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. «L’année 2017 n’a pas été bonne pour la société. La situation pourrait être pire dans un avenir proche si la crise persiste, surtout dans la région du Sud-Ouest» a déclaré le directeur général de la CDC, Franklin Njie.

Au cours de cette assise, Franklin Njie avait indiqué que «neuf champs, à savoir Boa, Moulin Illoani, Illoani, Mbonge, Mukonje, Malende, Mungo, Meanja, et Tombel ne sont pas opérationnels. Il n’y a aucune garantie de vente d’huile de palme l’année prochaine. Illoani est à production nulle depuis le mois d’avril. Mondoni fonctionne partiellement, et la sécurité des travailleurs est une préoccupation majeure». Outre la suppression des emplois, l’autre conséquence portait sur la réduction des salaires du personnel si la crise persiste. «A partir de juin 2018, les travailleurs des différents champs en crise devraient être payés à hauteur de 50% de leurs salaires. Si la situation persiste, elle baissera à 40% en juillet, 35% en août, 30% en septembre et après six mois, ces travailleurs seront licenciés», a souligné Frankin Njie.

Le GICAM indique qu’aujourd’hui, si la crise venait à prendre fin, il faudrait une injection de fonds de l’ordre de 15 milliards de FCFA pour financer un éventuel plan de relance. L’argent devra être utilisé prioritairement pour payer des factures des fournisseurs. Histoire de rétablir la confiance et reprendre les livraisons entre autres de matières premières.

Liliane N.

 

 

Maurice Kamto a tenu le 1er octobre dernier deux meetings sur le sol de la région du Sud. Une opportunité pour le tireur de penalty d’appeler les camerounais à oser pour le changement.

Devant un public constitué essentiellement de moto-taximen, Maurice Kamto n’est pas passé par quatre chemins  pour dérouler sa vision d’un Cameroun nouveau. Exemples à l’appui, il a expliqué à ses partisans que Paul Biya est déjà fatigué et qu’il doit aller se reposer pour laisser notre pays poursuivre sa longue marche vers les cimes du bonheur.

 

Il est l’heure de changer l’avenir du Cameroun dans la paix. «Je me battrai pour les camerounais d’en bas. Le soleil doit briller pour tout le monde. On ne peut pas construire un pays sérieux sur la base de la corruption, de affinités, du tribalisme des sectes pernicieuses, nous allons ensemble bâtir un pays où chacun a sa chance», a-t-il martelé du haut du podium.

 

«Le plan Marshall» de Maurice Kamto pour le Cameroun s’appuie donc naturellement sur les réformes du secteur de la santé, de l’éducation, du social, du tissu industriel et économique, des axes forts qui ont rencontré l’adhésion massive des participants à ce meeting.

L’intense animation assurée par l’artiste Valsero et la présence de Suzanne Julie Kamto, l’épouse du tireur de penalty du MRC, ont suffi pour convaincre les indécis. Après Kye-Ossi dans le département de la Vallée du Ntem pour un exercice similaire, le Président National du MRC a laissé à Ebolowa l’image d’un homme déterminé, un homme de paroles.

«Le pays va mal, les camerounais souffrent. Ce n’est pas un crime de se reposer. Il nous a brandit les grandes ambitions, puis les grandes réalisations. Maintenant les grandes divisions. Est-ce que les jeunes sont seulement condamnés à être des moto-taximen ou des call boxeurs ?  Il est l’heure de changer les choses, je suis venu vous apporter ce changement», dixit Maurice Kamto.

A l’unisson, les partisans du tireur de penalty du MRC ont entonné l’hymne national du Cameroun en signe d’adhésion à la cause commune du changement.

Ya t-il un rapport entre le fait que l’ancien capitaine des Lions Indomptables et joueur emblématique du football camerounais, Samuel Eto’o, s’apprête, comme l’exprime ses proches, à faire son retour dans la tanière et le fait que les attaquants camerounais se blessent ces derniers temps en championnats ? Les plus superstitieux vont répondre par l’affirmative. En l’espace de quelques jours, Clinton Njié, mais surtout Aboubakar Vincent sont tombés au combat. Dans les gargotes de Yaoundé, la séquence qui mène à la blessure du joueur du FC Porto interroge.

Il y a quelques jours, lors du match entre l’Olympique Lyonnais et l’Olympique de Marseille, Clinton Njie a contracté une déchirure à un adducteur. Son indisponibilité est évaluée à trois semaines et il devra rater les deux prochains matchs des Lions Indomptables.

 

Et pourtant, l’international camerounais était redevenu sélectionnable avec les Lions Indomptables du Cameroun après une embrouille qu’il a eu avec la fédération et le Comité de Normalisation qui la gère. Pour fêter son retour, il a inscrit un but somptueux après avoir fait boire la tasse au meilleur défenseur de l’Olympique Lyonnais. Mais quelques cinq minutes plus tard, il devait quitter le terrain après avoir contracté sa blessure.

La totale s’est produite vendredi dans le match qui opposait le FC porto à Tondela. A la reception d’un bon ballon qui venait de la droite, Aboubakar Vincent, seul au milieu des 6 mètres, se blesse de manière « bizarre ». Comme si son pied avait percuté une immense « roche invisible ». A le voir s’écrouler, on savait qu’il ne pouvait absolument plus continuer le match. Après les examens médicaux, les ligaments ont été durement touchés.

Mais comme il n’y a pas de fumée sans feu chez nous, qui en veut au soldat Aboubakar Vincent ?

Elles ont pris comme prétexte, la situation socio sécuritaire qui sévit dans les régions du Nord et du Sud Ouest afin d’interpeller les candidats qui sollicitent leur suffrage

Confrontés aux attaques sécessionnistes qui ont connu un regain de violences ce 1er octobre, jour de la prétendue indépendance des ambazoniens, les personnes souffrant d’un handicap, ont lancé un cri de détresse vers les huit protagonistes qui s’affrontent pour accéder au fauteuil présidentiel le 7 octobre prochain.

Handicapés physique, moteur, visuel et autres, ce sont des camerounais qui sont en permanence victimes impuissantes de discrimination et de marginalisation.

Alors que leurs voix sont sollicitées par les uns et les autres, ils ont demandé au cours d’une conférence de presse organisée à Yaoundé que soit pris en compte, au lendemain du 7 octobre, le statut qui leur revient. Des points soulevés pendant cet échange avec les Hommes des médias, ils ont mentionné les pertes multiformes subies pendant qu’ils fuyaient les attaques des terroristes ambazoniens.

Mais, comme principale doléance, ils sollicitent du prochain Chef de l’État que ce dernier prenne en compte, de façon plus concrète les lois et textes signés afin d’assurer leur protection.

Sur le plan national, on peut évoquer la loi portant sur le renforcement du cadre juridique et institutionnel de protection et de promotion des personnes handicapées ou encore celle qui incite à la poursuite de la mise en oeuvre des recommandations du premier forum sur la solidarité nationale.

Elles sont renforcées par les textess que le Cameroun a ratifié à l’international, à l’instar de l’adoption par l’assemblée générale des Nations Unies de la convention relative aux Droits des personnes handicapées et du protocole facultatif y afférent. La mise en place effectivement du comité des droits des personnes handicapées pour la période 2012- 2019…

A les écouter, on peut avoir une impression du déjà entendu mais, le silence des représentants des partis présents sur le terrain pour cette élection est, selon eux, très inquiétant. La situation des personnes vivant avec un handicap est diluée dans la problématique des minorités. Aucun véritable plaidoyer n’a été entendu depuis le début de la campagne électorale. Silence total lors des meetings et même dans les débats au sein des médias.

Ils se sont interrogés sur l’appropriation de leurs conditions par les différents candidats. Ces derniers ne se sentent ils donc pas interpellés par la situation de leurs concitoyens, pourtant pétris de talents.

Et pourtant, ils vivent des frustrations au quotidien et pratiquement en marge des sphères décisionnelles à tous les niveaux de la société… Depuis des années, ils demandent que leur soit facilité, l’accès dans les édifices publics, au financement car chaque fois qu’ils sollicitent des crédits, on leur oppose l’argument de la production des garanties. Ce qui les empêche par exemple d’étendre leur activité commerciale.

Ils ont sollicité depuis longtemps une exonération totale, ou partielle des taxes et impôts sur leurs produits et activités, l’octroie des bourses aux élèves et étudiants, ainsi que la possibilité de bénéficier des formations professionnelles appropriées qui peuvent leur permettre d’avoir accès au marché de l’emploi et partant, de vivre sur le même pied d’égalité que les autres camerounais.

Parce que leur situation demande un suivi permanent dans les hôpitaux, ils requièrent du prochain président et de son gouvernement que les structures de santé soient dotées du matériel indiqué afin de leur assurer une prise en charge professionnelle.

 

Nicole Ricci Minyem

 

 

 

Les élections présidentielles suscitent beaucoup de curiosité dans un pays et celles qui en attirent le plus sont les épouses des candidats déclarés. Pendant que certaines entendent mener le combat à côté de leurs compagnons et recevoir les quolibets ou alors des fleurs, d’autres préfèrent rester dans l’ombre

Les épouses des candidats à la présidentielle sont pour la plupart surprises de se retrouver ainsi sous les feux des projecteurs. Exposées au regard de leurs concitoyens, du fait de la popularité de leurs époux, elles sont au quotidien jugées, selon qu’ on éprouve ou non de l’affection pour leur mari. Chaque acte, chaque geste, chaque prise de parole est jaugée et les commentaires vont dans tous les sens. Il arrive même et beaucoup trop souvent que les adversaires politiques leur attribuent des faits juste pour déstabiliser celui dont elle porte le nom et qui ambitionne de conduire au poste le plus élevé, l’avenir d’un pays, d’une nation, d’un peuple.

Le Cameroun n’est pas en marge de cette réalité. Il y’à quelques jours, les réseaux sociaux ainsi que d’autres médias conventionnels ont fait circuler la photo d’une militante du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais, à qui on a attribué des traits de ressemblance à madame Kamto, et qui était présente lors du lancement de la campagne du candidat Paul Biya dans le chef lieu de la région de l’Extrême Nord.

Les Amazones

Wega Suzanne Julie Kamto, surprise par ce déferlement de haine, s’est vu obligée de faire une sortie afin de rassurer les militants et sympathisants du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun.

L’on a tôt fait de créer une supposée relation entre les deux candidats, d’autant plus que depuis le 7 novembre 2017, l’épouse de Maurice Kamto, diplomate de formation et de carrière occupe le poste d’inspecteur général avec rang de directeur d’administration chargé des services au ministère des relations extérieures.

Elle n’est pas la seule à subir les quolibets des camerounais. Aucun cadeau n’a été fait à Murielle Peguy Libii. La conseillère d’orientation employée au lycée de Nkometou a été pratiquement lynchée par quelques personnes, alors qu’elle était sur le terrain, à côté de ses concitoyens afin de les convaincre à accorder leurs voix à son époux. Sa franchise décomplexée, son verbe rassembleur, son naturel et bien d’autres qualités lui ont permis de créer la confiance, cette popularité au beau fixe. Les camerounais, dans leur grande majorité se sont pris d’affection pour elle et cela se fait ressentir partout où passe le candidat du parti Univers, Cabral Libii.

Hermine Patricia Tomaino Ndam Njoya n’est pas inconnue sur la scène politique camerounaise. Elle est le plus grand soutien de son époux depuis l’existence de l’Union Démocratique du Cameroun. Un parti qui est devenu départemental au fil des années et dont les militants se recrutent au sein de la famille et des plus proches amis du couple. Députée à l’assemblée nationale où elle occupe le poste de secrétaire à la commission des lois constitutionnelles, des droits de l’homme et des libertés, de la justice, de la législation et du règlement ne se laisse pas démonter par les questions qu’on lui pose sur l’absence de son conjoint, depuis le début de la campagne présidentielle en cours.

Que dire de Chantal Biya? Sa présence le week-end dernier, à côté du Président candidat à Maroua, a laissé plus d’un sous le charme. La première dame actuelle a créé de nombreuses associations de bienfaisance, son sourire a plus que les mots, su apporter l’apaisement aux enfants en détresse qu’elle encadre par le biais de sa fondation. Elle a rarement pris la parole en public mais, lorsque l’occasion s’est présenté, l’on n’a pas manqué de comprendre qu’elle adhère entièrement au programme politique de son époux.

Les Discrètes

Ce sont les femmes de ces candidats qui ont choisi de rester à l’ombre, préférant apporter un soutien discret à leur compagnons, engagés à la course vers la magistrature suprême.

Maïmouna Garga est la deuxième épouse de Garga Hammam Adji, candidat de l’Alliance pour la Démocratie et le Progrès. Elle est uniquement visible lors de certaines cérémonies officielles. Sa démission de son poste de proviseur du lycée d’Anguissa avait suscité un tollé général.

Beverly Bird Muna est la fille du premier ministre d’Antigua et Barbuda.

Albertine Ngo Pondi Matomba est employée à Camair Co.

Melvis Anyanwi est engagée dans le ministère sacerdotale et ce qu’on sait en plus, c’est sa contribution à la rédaction du programme politique de son mari.

Tina Osih est l’épouse du candidat du Social Democratic Front.

 

Nicole Ricci Minyem

 







Sunday, 05 June 2022 11:01