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Nicole Ricci Minyem

Nicole Ricci Minyem

Un peu moins d’un an après avoir été banni de Facebook et Twitter, qui l’accusaient d’avoir incité ses soutiens à la violence après l’assaut contre le Capitole, Donald Trump s’apprête à lancer son propre réseau social. 

Intitulée « Truth Social », cette plateforme - dont il évoquait le concept dès mars dernier - vise à « résister face à la tyrannie des géants des technologies », selon les mots du communiqué publié par le groupe Trump Media and Technology (TMTG).

Faut-il s’attendre à voir émerger un véritable réseau social ou bien un simple outil de communication personnel pour l’ex-président américain ? 20 Minutes fait le point, selon ce que l’on sait, à ce stade, de cette plateforme dont le lancement est prévu début 2022.

 

En quoi consiste « Truth Social » ?

 

Selon son descriptif, l’application - pré - téléchargeable sur l’App Store - entend proposer « des débats gratuits et ouverts sans aucune discrimination vis-à-vis des idéologies politiques », qu’elles soient libertariennes, conservatrices ou libérales.

« Imaginez que vous êtes au mariage de votre meilleur ami. Qui est là? De nombreuses familles viennent de tous les États-Unis et du monde. […] Nous avons beau ne pas toujours être d'accord, nous accueillons à bras ouverts ces opinions diverses », affirme encore cette présentation.

Pour Alexis Pichard, chercheur en civilisation américaine et auteur de l’ouvrage Trump et les médias, l’illusion d’une guerre ? (VA Editions), Truth Social » relève d’une initiative des plus sérieuses pour l’ex-président : « En début d’année, Donald Trump avait déjà tenté d’exister en dehors des réseaux sociaux après en avoir été exclu, à travers un blog associé à son site officiel.

Ca a été un échec total, au point qu’il a dû le fermer au bout d’un mois car le site, fait à la va -vite, n’était pas du tout ergonomique. Il n’avait clairement pas l’ambition de concurrencer Twitter. »

« Cette fois-ci, en revanche, la création du groupe TMTG, qui va être coté en Bourse, et le design de Truth Social, très inspiré de celui de Twitter, semblent à la hauteur de l’enjeu, on a l’impression que Trump prend au sérieux son ambition de concurrencer les géants de l’Internet que sont Facebook et Twitter », poursuit le spécialiste.

 

La plateforme sera-t-elle vraiment dénuée de toute idéologie politique ?

 

Malgré ses promesses de neutralité, cette plateforme émanant d’une personnalité aussi clivante que Donald Trump réussira-t-elle vraiment à séduire tous les publics ? 

« L’argument avancé par Donald Trump dans le communiqué, selon lequel les talibans peuvent s’exprimer sur Twitter mais pas lui, est assez judicieux : il donne du grain à moudre et de la crédibilité à ses actions comme à ses critiques de Twitter et de Facebook, qu’il accuse de longue date de censurer la voix des conservateurs », analyse Alexis Pichard.

Et le chercheur en civilisation américaine de poursuivre : « Pour autant, je ne pense pas que ce réseau social sera déconnecté de toute idéologie, d’autant que le groupe TMTG prévoit de lancer des programmes « non-woke » donc en accord avec la base dure de ses partisans. Je vois mal les abonnés de Twitter abandonner ce réseau social pour migrer sur Truth Social, à l’exception des conservateurs. »

Quel intérêt pour Donald Trump ?

 

L’investissement de Trump dans ce réseau social n’est évidemment pas dénué d’intérêt. Mais qui a le plus à y gagner ? L’ex-président en quête de revanche politique ou le magnat des affaires de retour à son cœur de métier ? « Donald Trump a un rapport aux médias avant tout monétaire, commercial. C’est l’un des hommes politiques qui a gagné le plus d’argent en étant président des Etats-Unis », rappelle Alexis Pichard.

« Il entend forcément rendre le groupe TMTG rentable et tirer profit de cette nouvelle aventure. Mais le fait qu’il lance Truth Social en 2022, une année essentielle pour la politique américaine avec les élections de mi-mandat, qui pourraient voir le Congrès repasser chez les Républicains, n’est évidemment pas anodin. 

C’est aussi un moment charnière pour Donald Trump qui ne cache pas ses désirs de revanche et à l'élection présidentielle de 2024 en ligne de mire », analyse le spécialiste.

A ce titre, « Truth Social » présente une plus-value incontestable pour l’ex-président vis-à-vis de Twitter et de Facebook : « Cela lui permet tout simplement d’être présent sur un réseau social».

 

N.R.M

A travers celui - ci, l'objectif est bien défini: “ Sortir de la crise dans les régions du Nord Ouest et du Sud-Ouest et fonder un état démocratique”.  

 

De manière plus précise, Samuel Billong - président du Mouvement Réformateur et ses camarades invitent les Camerounais à “s’unir pour ramener le pays sur la voie de la paix et du développement…”.

 

Ils invitent par la même occasion le Chef de l’Etat “ à mettre sur pied un Gouvernement d’union nationale pour que prenne fin la guerre civile; Qu’il relance l’économie nationale et garantisse une transition politique démocratique et paisible au sommet de l'État, au terme de son mandat en cours…”. 

 

Devant les hommes et les femmes des médias réunis dans la capitale économique du Cameroun, l’homme politique n’a pas manqué de revenir sur les tristes évènements de Buea, arguant que: 

 

“ Le nord-ouest et le sud-ouest sont en guerre. La guerre civile qui se vit dans ces régions favorise hélas ce type de drames et chaque jour qui passe dans ce contexte, rallonge la longue liste des martyrs de cette guerre absurde que nous devons tout faire pour arrêter…”.

 

Dans le même ordre d’idées, Samuel Billong réitère “ L’appel  à la Nation dans son ensemble, pour qu’elle s’engage pour la fin de la guerre dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest. 

 

La situation dans ces régions a depuis fort longtemps échappé au contrôle des autorités tel que le démontre la justice populaire dont a été victime le gendarme dans l’impuissance manifeste des autorités de la région”. 

 

Devant les journalistes , le président du Mouvement Réformateur a fait le bilan des actions que cette formation politique a mené depuis sa reprise des activités en mai 2020. C’est ainsi que le maillage territorial s’est effectué, au delà des objectifs qu’il s’était fixé: 

 

Samuel Billong - président du Mouvement Réformateur: “Dans le département de la Bénoué région du Nord, nous avons des sections d’arrondissements déjà installées à Dembo, Gachiga Pitoa, Garoua I, Garoua II et Garoua III…

 

Dans le département de la Mvila région du Sud, nous sommes présents dans les arrondissements de la communauté urbaine d’Ebolowa, à Biwong-Bané, Biwong-Bulu… 

 

C’est à quelque chose près, le même ancrage territorial au niveau des arrondissements dans les 17 autres départements du pays qui ont déjà les comités départementaux installés”.

 

Les ambitions

 

“ Nous sommes dans une dynamique gagnante avec l’ambition d’achever notre maillage territorial en fin 2022 au niveau des départements et courant 2023 aux niveaux des arrondissements ou des communes”.

 

Nicole Ricci Minyem

Suite aux incidents qui ont eu lieu il y’a quelques semaines, entre le ministre des Enseignements Supérieurs et les populations de la Région natale, les élites ont pris la résolution de donner un nouveau souffle à leurs compatriotes qui vivent de ce côté afin qu’ils ne perdent pas foi en l’avenir  

 

La rencontre avait pour cadre la salle des conférences de l’hôtel Bengo d’Ebolowa et avait comme principal thème: “Ensemble, consolidons les acquis. Ensemble, construisons l’avenir”. En plus des fils et filles de la Région, les assises ont vu la présence des autorités administratives, parlementaires, régionales et municipales 

 

Après les allocutions de circonstance prononcées par le maire de la ville d’Ebolowa et le président du Conseil régional du Sud, les participants ont eu droit à un exposé inaugural, prononcé par Jacques Fame Ndongo - modérateur des travaux. Il a entretenu l’auditoire sur les réalisations du Renouveau dans la Région du Sud, saisissant cette occasion pour inviter les populations à consolider les acquis et à garder espoir en l’avenir. 

 

Quintessences des exposés 

 

A la suite de cette première communication, les participants ont eu droit à six présentations, dont voici les thèmes 

 

Problématiques des routes dans la Région du Sud - Exploitation Forestière et Développement des Communautés Locales - Les Réseaux de télécommunications dans la Région du Sud - Le Défi de l’Eau et de l’Energie dans la Région du Sud - Décentralisation dans la Région du Sud: Enjeux et Perspectives du Développement Local Durable - La Lutte contre le Chômage des Jeunes : Quelle stratégie pour la Région du Sud?

 

Des exposés suivis des échanges dans le cadre desquels, les panélistes ont apporté des éclairages relativement à la valorisation des acquis en vue du développement économique de cette partie du pays. 

 

Fallait - il qu’un tel incident survienne pour que le cri des enfants de cette Région soit entendu? 

 

Pour de nombreux participants aux assises du 14 Octobre dernier, la réponse est évidente car, le vécu quotidien des habitants de cette partie du pays est assez parlant; Eux qui ont toujours accordé leurs voix à ces élites qui, une fois élues, oublient toutes les promesses qu’ils ont faites durant les campagnes électorales.

 

Ce que vivent les ressortissants de la Région du Sud n’est qu’un échantillon de ce qu’est la vie de nombreux Camerounais qui peut être manquent de courage pour crier leur ras le bol, face à une élite qui n’est visible, présente, accessible que pendant les moments où il faut solliciter les votes.

 

Qu’est ce qui peut expliquer le fait que les promesses électorales ne restent qu’à ce stade et que les populations soient obligées de barrer les routes pour que leurs cris de détresse soient entendus? 


Nicole Ricci Minyem      

A l’issue du Conseil de défense sanitaire ce mercredi matin, Gabriel Attal a appelé à « accélérer la campagne de rappel vaccinal » contre le Covid-19. 

Le porte-parole du gouvernement a évoqué le chiffre de deux millions de troisièmes doses administrées. Un total jugé décevant, sur six millions de concernés, alors que l’idée de conditionner le pass sanitaire au rappel est « une piste qui fait son chemin ». Où en est vraiment l’administration des 3e doses de rappel ? 20 Minutes fait le point.

 

Les chiffres du rappel sont-ils vraiment trop bas ?

 

« Deux millions de personnes déjà doublement vaccinées  qui font leur rappel en un mois et demi, c’est pas mal », juge Michaël Rochoy, médecin généraliste et membre du collectif Du Côté de la Science. 

En réalité, Gabriel Attal a gonflé les chiffres… des éligibles. Parmi les plus de 65 ans et les personnes fragiles, « tout le monde n’est pas vacciné depuis 6 mois », rappelle Michaël Rochoy.

A l’unisson, Marie-Aline Bloch, chercheuse en sciences de gestion à l’École des hautes études en santé publique, avance une estimation à moins de 5 millions d’éligibles. Et même à 6 millions en ce 20 octobre, « il faut le temps de s’organiser » plaide le médecin, qui critique une « déconnexion du réel » de l’exécutif.

 

Quelles sont les limites qui freinent la campagne de rappel ?

 

La fermeture des grands centres de vaccination, où les patients défilaient à la chaîne, a forcément limité le nombre d’injections quotidiennes. Conséquence, la pression retombe sur les généralistes, dont les emplois du temps sont déjà bien chargés, et les pharmacies. 

Michaël Rochoy pointe les difficultés d’approvisionnement et de conservation des doses, alors que le Moderna n’est plus autorisé pour ce rappel.  « Avec la fin du masque à l’école, on a aussi un rebond des maladies chez les enfants, ce qui occupe encore des créneaux », se désole-t-il.

Côté patients, comme l’épidémie s’est calmée, « certaines personnes craignent moins d’être malade ou de le transmettre » selon Marie-Aline Bloch. 

La chercheuse pointe aussi le flou qui a entouré ce rappel pendant plusieurs semaines et une certaine lassitude « pour ceux qui ont pris leurs responsabilités » alors qu’il reste encore des personnes non vaccinées.  

Est-il vraiment urgent d’avancer sur la campagne de rappel ? 

 

« Avec le temps, l’immunité diminue chez les personnes âgées », rappelle Marie-Aline Bloch, entraînant le retour de formes symptomatiques. Mais selon une étude de l’Epi - Phare, l’efficacité du vaccin ne diminue pas sur les formes graves après cinq mois. 

 

Un éventuel retard dans la campagne de rappel ne constitue donc pas « un danger de pression sur le système hospitalier », estime Michaël Rochoy.

 

Pour le médecin généraliste, il faut d’abord « mettre le paquet sur les personnes qui ne sont pas encore vaccinées » et sont plus à risque de contracter le Covid - 19.  

 

L’idée d’envoyer plus de doses vers les pays pauvres, faiblement vaccinés et où de nouveaux variants pourraient plus facilement émerger, est aussi avancée. Mais surtout, la campagne va se poursuivre naturellement avec la vaccination contre la grippe.  

 

« Beaucoup de patients attendaient pour faire les deux en même temps et ont déjà pris rendez-vous » assure le médecin.

 

N.R.M

Face au nombre quotidien record de décès et de contaminations depuis plusieurs jours, le gouvernement russe a annoncé une première mesure au niveau national pour freiner la vague épidémique. 

« Bien entendu, je soutiens la proposition de déclarer la période du 30 octobre au 7 novembre comme chômée », a déclaré le président russe, Vladimir Poutine, mercredi. 

Cette semaine de congés payés coïncide avec les vacances scolaires russes et seuls les 1, 2 et 3 novembre étaient ouverts, du fait de jours de week-end et de jours fériés.

Le président russe a aussi imploré la population, très récalcitrante, de se faire vacciner. « S’il vous plaît, soyez responsables », a-t-il dit, « il n’y a que deux manières de sortir de cette période (d’épidémie) : soit en tombant malade, soit en se faisant vacciner ». Il a qualifié de « dangereux » le faible taux de vaccination en Russie. 

 

Une période reconductible selon les régions 

 

Vladimir Poutine a aussi appelé à accélérer le dépistage et à renforcer les mesures d’isolement des cas contacts. Le président russe a également donné la possibilité aux régions d’entamer plus tôt, ou de prolonger, la semaine de congé si la situation épidémique le justifie.

 

La Russie est confrontée depuis juin à une vague épidémique, due au variant Delta, qui s’est considérablement aggravée depuis un mois sur fond de vaccination poussive, de restrictions sanitaires inexistantes et de mesures de distanciation et de port du masque peu ou pas respectées.

 

Nombre record de morts en Russie

 

Le nombre de morts et de nouveaux cas de contaminations liées au Covid-19 continue de monter en flèche en Russie. Pour le quatrième jour d’affilée, le pays a enregistré un record de décès quotidiens avec 887 morts lors des dernières 24 heures, selon le bilan publié par le gouvernement. La veille, le pays avait enregistré 867 décès.

Par ailleurs, 24.522 nouvelles infections ont été recensées. Un niveau qui n’avait pas été atteint depuis le 22 juillet. Les cas sont principalement en hausse à Moscou (3.993) et Saint-Pétersbourg (2.281).

 

Seuls 29 % des Russes complètement vaccinés

 

Depuis la mi-juin, la Russie est secouée par une grave quatrième vague du Covid-19 favorisée par le variant Delta. L’épidémie est décuplée par une campagne de vaccination poussive, le refus des autorités d’introduire des mesures sanitaires plus strictes, et le faible respect du port du masque au sein de la population. 

Selon les chiffres du site spécialisé Gogov, seuls 29% des Russes sont actuellement complètement vaccinés, alors qu’il existe quatre vaccins nationaux.

La Russie est le pays le plus meurtri d’Europe avec 208.142 morts, selon les chiffres du gouvernement. Fin juillet, l’institut des statistiques Rosstat, qui possède une définition plus large des morts dues au Covid-19, faisait lui état de plus de 350.000 décès.

 

N.R.M

Tel est le thème choisi lors du colloque dont les travaux ont eu lieu il y’a quelques jours, au palais des Congrès de Yaoundé; Des assises organisées par l’Ecole Internationale des Forces de Sécurité 

 

Nombreux sont les pays Africains qui sont en proie à de nombreuses crises, attaqués par des bandes armées dont les motivations sont dans la quasi majorité des cas méconnus. A côté de cette menace, subsiste une autre, celle des relations qui existent entre les différentes entités qui interviennent sur le terrain; des relations qui quelquefois constituent de véritables blocages au regard des objectifs qu’ils visent. 

 

Durant une semaine entière, des spécialistes en charge des questions de sécurité, des causes humanitaires, des diplomates et autres responsables se sont donc appesantis sur des thématiques précises, afin de répondre à cette question 

 

Quelques thématiques 

 

“Historique de l’action humanitaire et approche comparée de l’intervention des acteurs non étatiques en Afrique -  Le nexus « humanitaire-développement sécurité » face aux crises en Afrique Subsaharienne - Mobilités humaines et mentalités des déplacés dans les crises au Cameroun : perceptions et représentations - La prépondérance des rôles et places des ONG dans la gestion des crises humanitaires en Afrique Subsaharienne face à la remise en cause de la souveraineté étatique - Droit, éthique et pratique de l’action humanitaire : le regard d’un praticien” sont les différentes thématiques sur lesquelles les participants ont été entretenu le premier jour, par différents experts. 

 

Le lendemain, jour de la reprise des travaux, ils ont écouté des exposés portant sur des sujets tels que: “L’action humanitaire de l’Union Européenne et de ses Etats membres en Afrique - Les programmes de DDR : outil de politique publique humanitaire et action civilo-militaire en Afrique - La Force Multinationale Mixte et l’action humanitaire dans le Bassin du Lac Tchad - La gestion de l’état civil en situation de crise humanitaire en Afrique Centrale - La coordination onusienne de l’action humanitaire en Afrique Centrale - La participation de l’Union Africaine dans la coordination de l’action humanitaire en Afrique - Action humanitaire et règlement des crises en Afrique Centrale : quelles perspectives... ?” 

 

C’est à ce rythme que tous les participants ont été astreints durant une semaine entière car, de leur point de vue les questions ayant trait à la gestion des crises humanitaires en Afrique surtout avec tous les acteurs qui interviennent méritent que les bases soient solidement implantées afin que les objectifs finaux soient atteints: Préserver la paix, assurer la cohésion, sécuriser les frontières des pays mais surtout, lutter contre les bandes armées qui affluent et attaquent de toutes parts. 

 

Nicole Ricci Minyem

Il s’agit du tronçon Mengueme si Biba, plus précisément le pont sur Yembe qui a été détruit par un gros porteur et que les équipes mises sur pied par Pierre Georges Akamba Assembe - maire de la Commune d’Arrondissement d’Akonolinga ont tant bien que mal comblé 

 

Il faut d’ailleurs dire que les populations d’un bord comme de l’autre, ont vu leurs activités limitées, notamment les commerçants qui pour certains, ont dû abandonner les sacs de vivres et des régimes de plantain au bord des champs puisqu’aucun véhicule ne pouvait franchir le trou béant, survenu après la rupture de la vieille buse; 

 

Et pourtant, cette route est sous contrat et l'entreprise est “présente et mobilisée sur le terrain” selon certaines indiscrétions; Le maître d'ouvrage étant le Préfet du département du Nyong et Mfoumou.

 

Un travail de longue haleine 

 

l'Honorable Pierre Georges Akamba Assembe - maire de la Commune d’Arrondissement d’Akonolinga et ses troupes ont dû batailler dur pendant de longues heures, pour répondre aux appels urgents des populations qui craignaient que la situation ne perdure.

Ils ont utilisé au passage des billes de bois sciés sur place et d’autres matériaux, afin de combler la fosse, permettant ainsi que le trafic reprenne sur cet axe. 

 

Une solution provisoire 

 

Car l’honorable Pierre Georges Akamba Assembe rassure que les travaux vont assurément reprendre dans les plus brefs délais; La société adjudicataire est entrain de se mobiliser et de se remettre du grave accident de route dont certains de ses employés ont été victimes la semaine dernière, l’on y déplore même la perte de trois employés, parmi lesquels deux de ses ingénieurs responsables dudit chantier.

 

Il faut aussi rappeler qu’en marge de la réunion entre le ministère des Finances, le ministère de la Décentralisation et du Développement Local et les mairies du Département du Nyong et Mfoumou, organisée dans la salle des actes de l'hôtel de ville d'Akonolinga le 19 septembre dernier, Pierre Georges Akamba Assembe - Maire de la Commune d'Akonolinga a reçu les responsables de la société sinistrée par l'incendie, de la citerne de bitume destinée à la viabilisation de certains axes routiers de ce chef - lieu. 

 

Au terme des échanges, tous les participants à ces assises avaient convenu de la reprise dans les plus brefs délais, des travaux malgré cet incident. 

 

En rappel, 

 

Akonolinga est une petite ville située dans le centre du Cameroun, commençant par une forêt, très importante, elle est dotée d’une riche végétation, complètement verte et sauvage, d’une incroyable beauté, colorée et spectaculaire. 

 

Malgré cet aspect assez pittoresque, Akonolinga est une bourgade assez pauvre, avec des rues pavées, et des maisons humbles construites par des populations qui vivent certes du commerce mais beaucoup plus des travaux champêtres. 

 

Nicole Ricci Minyem

C’est dans cette optique que le ministère de la Santé Publique, en partenariat avec l’Union Européenne et la République Fédérale d’Allemagne ont remis des équipements de protection au personnel de santé et de prise en charge des cas sévères ce mardi 

Le package était constitué de 924 000 masques chirurgicaux d’une valeur de plus de 165 millions remis par la République Fédérale d’Allemagne. 50 concentrateurs d’oxygène, 50 000 masques chirurgicaux, 03 ventilateurs avec accessoires, 03 moniteurs avec accessoires, 3 040 lunettes de protection, 3 120 visières qui représentent le don de l’Union Européenne. Des matériels destinés aux Régions du Centre, de l’Ouest et de l’Est. 

Le Représentant-Résident de l’Organisation Mondiale de la Santé au Cameroun, dans son propos, va relever qu’à côté de ces équipements, il faut ajouter 40 laryngoscopes adultes, 45 laryngoscopes pédiatriques, 03 défibrillateurs semi-automatiques.

Profitant de la tribune qui lui est offerte, il va apprécier à sa juste valeur l’accompagnement de l’Union Européenne auparavant, a  permis la construction de zones de traitement de déchets, au sein de 18 formations sanitaires dans cinq régions, en plus de la mise en service d’un forage d’une capacité de 40 000 litres à Limbé, et l’octroi de 150 Smartphones pour la surveillance épidémiologique. 

Dans le régistre des discours, Phanuel Habimana - porte parole de l’Union Européenne va pour sa part, ajouter que le montant débloqué par l’Union Européenne pour cet appui de solidarité a coûté  un peu plus de 179 millions de FCFA. 

En prenant la parole, Philippe Van Damne - Chef de la mission Européenne au Cameroun va faire remarquer que : “Si en apparence, certains pays sont plus touchés que d’autres, aucun pays n’est cependant épargné…Il est donc primordial pour les uns et les autres pour se protéger, de recourir à la vaccination”. 

C’est dans la même logique que s’est inscrite Corine Fricke - ambassadeur de la République Fédérale d’Allemagne au Cameroun, qui va affirmer que “ Ce geste est le signe de la solidarité mondiale contre la pandémie car c’est ensemble que nous vaincrons cette pandémie ou alors nous ne la vaincrons pas ». 

En recevant ces équipements médicaux, Manaouda Malachie - ministre de la Santé Publique a tout d’abord exprimé sa gratitude aux donateurs accompagné de ce proverbe qui souligne que : « c’est pendant les moments difficiles que l’on reconnaît ses vrais amis »; 

Il a par la suite indiqué que ce don arrive au moment où “Le Cameroun enregistre une poussée des cas de contamination, mais aussi au lendemain de la formation des personnels de santé pour la prise en charge des cas sévères…

Et parce que cette maladie affecte tous les pays du monde entier avec des incidences considérables, le Président de la République n’a cessé d’insister pour que le personnel de santé, en première ligne de cette lutte dans notre pays, soit prioritairement protégé…”. 

Pour finir, le patron de la Santé Publique au Cameroun a repris à son compte les appels des populations à la vaccination pour une protection supplémentaire, renseignant au passage qu’une 3ème campagne intensive de vaccination est en gestation”. 

“Les Camerounais ont le droit, la liberté de ne pas se faire vacciner, contrairement à ce qui est brandi par certains médias ou autres car, l’objectif final visé à travers les différentes actions convergent est   d’encourager les populations à se protéger”.

 

Nicole Ricci Minyem

S’il ne peut pas être poursuivi, car couvert par son immunité présidentielle, Nicolas Sarkozy peut cependant être auditionné comme témoin au procès des sondages de l’Elysée. 

Cité au procès par l’association Anticor, partie civile, l’ex-chef d’Etat avait indiqué dans une lettre qu’il n’entendait pas venir témoigner. Ce  mardi, le tribunal judiciaire de Paris en a cependant décidé autrement et a « ordonné que ce témoin soit amené devant lui par la force publique pour qu’il soit entendu le 2 novembre ».

Le tribunal « considère qu’il résulte de l’ordonnance dont il est saisi que le témoignage de Nicolas Sarkozy est effectivement (…) nécessaire à la manifestation de la vérité » et qu’il est « susceptible d’avoir une influence sur les faits reprochés aux prévenus », a souligné le président.

 

L’immunité n’empêche pas l’audition

 

Selon la Constitution, le président de la République est couvert par une immunité pour les actes accomplis au cours de son mandat, mais le texte suprême « ne fait nullement obstacle à ce qu’un ancien président soit entendu en qualité de témoin », a rappelé le magistrat, qui a aussi cité la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) concernant les droits de la défense des prévenus.

Interrogé sur cette décision, l’entourage de Nicolas Sarkozy n’a pas souhaité s’exprimer « à ce stade ». Déjà cité au cours de l’instruction en 2016 par Anticor, Nicolas Sarkozy avait refusé de venir et le juge d’instruction Serge Tournaire avait alors estimé que l’y contraindre serait « disproportionné ».

« Une position de bon sens et de sagesse »

 

Lundi, le Parquet national financier (PNF) qui représente l’accusation à ce procès, avait estimé que « la position du juge d’instruction » était « une position de bon sens et de sagesse », ajoutant « s’en remettre » au tribunal concernant un éventuel recours à la force publique. 

Le tribunal a par ailleurs refusé la transmission d’une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) soulevée par la défense de l’ancien secrétaire général de la présidence Claude Guéant.

Après ces décisions, le président a commencé à exposer, comme il est d’usage, le dossier que le tribunal va étudier pendant quatre semaines. 

Cinq anciens proches de l’ex-président de la République, Nicolas Sarkozy, sont jugés à partir de ce lundi et pour quatre semaines dans l’affaire dite des « sondages de l’Elysée ». Ils sont soupçonnés d’avoir commandé de nombreuses enquêtes d’opinion sans respecter les règles des marchés publics entre 2007 et 2012.

Claude Guéant et l’ex-directrice de cabinet de Nicolas Sarkozy, Emmanuelle Mignon, doivent comparaître pour « favoritisme » et « détournement de fonds publics par négligence ». Patrick Buisson, ancien conseiller d’ex-chef d’Etat, est renvoyé pour « recel de favoritisme », « détournement de fonds publics » et « abus de biens sociaux ».

 

N.R.M

Pour les procureurs, c’est un « lynchage » des temps modernes. Le procès des trois Américains blancs inculpés pour le meurtre d’Ahmaud Arbery, un joggeur afro-américain âgé de 25 ans, en février 2020, s’est ouvert en Géorgie, lundi, avec le début de la sélection du jury. 

Ce meurtre et les efforts des autorités locales pour l’etouffer, juste avant la mort de George Floyd, avaient catalysé les manifestations contre le racisme de l’été 2020. En cas de verdict coupable, Gregory McMichael, 65 ans, son fils Travis, 35 ans, et leur voisin William Bryan, 52 ans, pourraient risquer la peine capitale.

Meurtre « haineux »

 

Le 23 février 2020, Ahmaud Arbery, 25 ans, fait son jogging à Brunswick, une localité côtière du sud des Etats-Unis, quand il est pris en chasse par les trois hommes. 

Dans un appel à la police, Travis McMichael affirme que le joggeur est entré dans une maison en construction et ressemble, selon lui, à une personne suspectée de plusieurs cambriolages dans le quartier.

Les trois hommes assurent qu’ils ont voulu réaliser une « arrestation citoyenne », comme autorisé par la loi de Géorgie à l’époque. Sur une vidéo filmée par leur voisin William Bryan, on voit le père, armé d’un pistolet, et son fils couper la route à Ahmaud Arbery avec leur pick-up. 

Le joggeur tente de le contourner en courant. Le fils, Grégory McMichael, descend du véhicule armé d’un fusil à pompe. Une lutte s’engage, d’abord hors-champ. On entend trois coups de fusil. Ahmaud Arbery, touché deux fois à la poitrine et une fois au bras, s’effondre.

Les trois hommes ont été inculpés de meurtre et fausse arrestation – le voisin y compris, car il a, selon l’accusation, percuté Ahmaud Arbery avec son véhicule lors de la course-poursuite. 

Ils ont également été inculpés de “ crimes haineux” par la justice fédérale, ce qui leur vaudra un second procès en février 2022. Selon un policier arrivé sur place, Travis McMichael a notamment crié « Fucking nigger ! » («putain de nègre ») après avoir tué Ahmaud Arbery.

« Légitime défense »

 

Les trois accusés ont plaidé non-coupable. Gregory McMichael affirme qu’Ahmaud Arbery a « violemment agressé » son fils - lors du court moment hors-champ dans la vidéo - qui aurait donc agi en état de légitime défense, selon lui. 

Cette stratégie, en s’appuyant sur la doctrine “ stand your ground”, rappelle celle de George Zimmerman, le vigile de quartier armé qui avait pris en chasse et tué Trayvon Martin en en 2012 après une altercation. Zimmerman avait été acquitté.

Selon des images de vidéosurveillance, Ahmaud Arbery s’est bien arrêté trois minutes dans la maison en construction. Mais selon l’avocate du propriétaire, il n’a rien volé et il est possible qu’il se soit arrêté - ainsi qu’à plusieurs reprises au cours des mois précédents - pour boire de l’eau. Avant l’audience, enfin, le juge a tranché : la défense n’aura pas le droit d’évoquer

Une procureure inculpée pour avoir protégé les suspects

 

Fait rare : l’une des procureurs locaux, Jackie Johnson, a été inculpée en septembre pour violation de son serment professionnel. Selon l’acte d’accusation, elle aurait « montré des faveurs et de l’affection » envers Grégory McMichael, un ancien policier qui a longtemps travaillé dans son service, et ordonné aux agents chargés des investigations de ne pas arrêter son fils.

L’étape de sélection des 12 membres du jury et des quatre suppléants devrait durer au moins deux semaines, avec une ouverture des débats attendue début décembre.

 

N.R.M

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Sunday, 05 June 2022 11:01