L’ambassadeur Itinérant dans une lettre affiche sa disponibilité à travailler avec le nouveau président de la Fédération Camerounaise de Football par le canal de la Fondation Coeur d’Afrique
Une missive rédigée le 13 Décembre dernier et qui commence par des félicitations adressées au footballeur “ J’ai l’honneur de vous adresser mes vives et sincères félicitations suite à votre brillante élection au poste, ô combien important et stratégique de président de la Fédération Camerounaise de Football…
Votre élection à cette fonction est la reconnaissance de vos qualités, compétences et mérites, mais aussi et surtout la démonstration de l’esprit Lion Indomptable, fait de patriotisme, combativité, courage et intrépidité…
Vous êtes la fierté du footballeur et du football Camerounais…Vous incarnez le lion Indomptable d’hier, d’aujourd’hui et de demain…
C’est le lieu de vous renouveler ici, mon attachement aux valeurs de travail et d’excellence, valeurs que vous avez toujours su promouvoir et que nous avons toujours partagées".
Futures coopérations?
La question se pose au regard de l’attitude que Eto’o Fils Samuel a toujours affiché, vis-à-vis de ses “ pères”, une attitude teintée de mépris, avec un zeste de commisération.
Néanmoins, Albert Roger Milla, après ses paroles d’encouragements à la veille du processus électoral au sein de l’instance faîtière du football Camerounais, à l’endroit de celui qui a été présenté comme le meilleur risque pour les pratiquants de ce sport, lui tend cette fois encore, une main ferme:
“ Je suis entièrement disposé à vous accompagner personnellement et à travers la Fondation Coeur d’Afrique - Fondation Roger Milla pour la réalisation de cette importante mission qui vous a été confiée par la Grande famille du football avec le soutien de l’ensemble du Peuple Camerounais…”.
Nicole Ricci Minyem
Dans une déclaration faite ce jour, l’élu du Peuple affirme entre autres que “Cette nouvelle taxation n'est régie ni par l'Ohada, ni par un régime financier quelconque…
La déclaration
“Dès le 1er janvier 2022, toutes les associations et tontines paieront la TVA, l'IR (Impôt sur le revenu), l'IRCM (Impôt sur le revenu des capitaux mobiliers) ainsi que les centimes additionnels communaux. Un véritable scandale.
Cette nouvelle taxation n'est régie ni par l'Ohada, ni par un régime financier quelconque. La tontine est une épargne et non une transaction à valeur ajoutée.
Il est inacceptable, criminel et hallucinant d'exiger aux associations et tontines de disposer désormais d'une carte de contribuable en vue des prélèvements des taxes sur les tontines de ses membres et sur le capital mobilier par les services fiscaux.
L'État ne doit pas faire la double imposition sur le même sujet. L'argent qui se retrouve dans les tontines a déjà été taxé quelque part.
Le régime de M. Biya a décidé d'enterrer définitivement les camerounais. Un État sérieux se mesure à sa capacité à soutenir les populations, à les accompagner dans leurs efforts quotidiens de développement et à faire vivre ceux qui survivent à l'instar de la grande majorité de ses compatriotes.
Face à ceux qui ont fait le choix de taxer les tontines plutôt que de réduire le train de vie de l'État (dépenses inutiles et improductives de fonctionnement) qui est en hausse pour 2022, Lucifer n'est qu'un élève en stage d'apprentissage du mal.
Les camerounais n'accepteront plus le paradoxe sidérant et révoltant entre la pression fiscale, l’élargissement scandaleux de l’assiette fiscale d'une part et les gaspillages, les détournements en bandes organisées des deniers publics comme c'est le cas depuis des décennies avec les lignes 94 et 65.
De façon globale, taxer les associations et tontines est la preuve qu'on s'achemine inexorablement vers l'asphyxie financière finale du régime de M. Biya.
Au niveau de l'Assemblée nationale, le plus ahurissant dans tout ceci est qu'en plus de l'acheminement tardif des documents aux députés - au mépris du règlement intérieur de l'Assemblée nationale qui prescrit un délai de 15 jours au plus tard avant l'ouverture de la session-, le président de l'Assemblée nationale a refusé tout débat parlementaire sur le contenu du projet de loi des finances.
J'ai été victime de cet ostracisme au cours de la plénière de la session parlementaire qui vient de s'achever. Comme au cours de plusieurs séances plénières depuis que je suis à l'Assemblée nationale en ce qui concerne les questions orales ou écrites.
Il n'en demeure pas moins que les députés membres de la commission des finances ont quant à eux vu défiler devant eux les ministres qui ont "défendu" leurs enveloppes budgétaires. Ils ont eu du temps pour les cuisiner. Hélas !
Comment ont-ils pu valider les monstruosités contenues dans l'article 93 du Code général des impôts pour le compte de l'exercice 2022 ? Comment ont-ils pu abandonner des millions de camerounais qui vivent grâce aux associations et tontines ? La commission des finances et du budget de l'Assemblée nationale est devenue une simple boîte postale.
La souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par l'intermédiaire du Président de la République et du Parlement ou par voie référendaire. D'un côté on a un Parlement contrôlé abusivement par la majorité obèse et mal acquise du Rdpc qui n'accepte aucun débat sérieux en plénière.
De l'autre côté, on a un président de la République qui, plutôt que de se mettre au-dessus des appareils politiques sur des questions sensibles qui impactent le quotidien des camerounais, se comporte plus dans ses actes comme un militant de son parti et va même le plus souvent contre les intérêts et aspirations de ses propres militants comme c'est le cas avec les dispositions de l'article 93 du Code général des impôts pour l'exercice 2012. Il ne reste plus que l'option du référendum que M. BIYA n'organisera jamais.
À défaut d'un retrait pur et simple de cette taxe sur les associations et tontines, les camerounais doivent dire NON à cette nouvelle disposition fiscale. Prélever aux pauvres pour davantage enrichir les riches est moralement indécent. M Biya doit cesser d'être le Robin des Bois à l'envers”.
N.R.M
Principal sujet abordé cette semaine par le Capitaine de Vaisseau Cyrille Serge Atonfack Guemo - Chef de la Division de la Communication au ministère de la Défense
“Il fût un temps, entre la mi - 2017 et l’année 2018, où les antennes de radio et plateaux de certaines télévisions foisonnaient de programmes - débats, tous portant sur les probables évolutions que viendrait à connaître l’activité terroriste alors en expansion dans nos régions administratives du Nord - Ouest et du Sud - Ouest.
Experts, spécialistes, politologues, stratégistes et géo - stratégistes confrontaient par analyses interposées leurs points de vue sur la manière la plus indiquée de parvenir à un retour à la normale dans les zones en crise.
Pour avoir fait quelques études au - delà des frontières du continent africain, certaines de ces éminences se prétendant de la science politique infuse récoltée en Pays de Cocagne, prédisaient le chaos en seulement quelques mois dans les régions sous tension du Cameroun.
Un pessimisme noir et satanique plus qu’exagéré me direz - vous!!!Là n’est pas la question.
En effet, il y’a lieu encore à ce jour de s’interroger sur la lucidité et surtout la sincérité de celles et ceux - là qui, d’une manière plutôt agressive, ne préconisaient rien de moins que la sortie de toute représentation de l’Etat dans les régions troublées, avec en premier lieu le retrait des Forces de Maintien de l’Ordre accusées d’être à l’origine de toutes les exactions à l’encontre des populations, sans qu’aucune preuve ne vienne pourtant étayer les imputations de ceux qui n’hésitaient pas à banaliser les atrocités commises par les terroristes, alors ouvertement qualifiés de héros.
Héros si l’on veut!
Mais les héros du pillage et du saccage, du rapt et du viol, des héros de la tuerie et de la mutiliation, de la perfidie et de la lâcheté, des héros de l’obscurantisme et du plus infâmant des infanticides.
Osons seulement espérer au regard de la tournure que prennent les évènements que les mêmes laudateurs d’hier auront le courage aujourd’hui, de revenir sur la même jactance démontrer la nécessité pour leur projet séparatiste du massacre d’écoliers, élèves, étudiants et enseignants.
Espérons qu’ils viendront nous expliquer avec leur cynique arrogance en quoi l’ignorance serait utile à la prospérité d’une jeunesse qu’ils ont décimée à coups de fusils d’assaut et d’explosifs.
Reconnaissons cependant, pour être tout à fait juste, qu’avec son tableau noir, ses crayons et ses stylos, ses livres et ses cahiers, avec ses sentences philosophiques, et ses théorèmes, l’école est un adversaire redoutable pour le parti du nihilisme intellectuel qui ambitionne de nous imposer ses mortifères volontés”.
N.R.M
Cela s’est fait à travers la présentation il y’a quelques heures à l’hôtel la Falaise de Yaoundé, d’un document élaboré avec l’appui technique et financier de l’Organisme Onusien grâce au projet “Making Every Woman and Girl Count”
Il s’agit d’un outil clé qui participe au renforcement de la prise en compte de l’aspect Genre dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie Nationale de Développement 2030 (SND 20-30), ainsi que dans celle de l'actuel cadre de coopération pour le développement durable des Nations Unies (UNSDCF); Sans oublier la mise à jour de l'analyse commune de pays (CCA).
Définition et Importance des “ Profils Genre”
Les “Profils Genre” au Cameroun ( pour ne citer que cet exemple), ont pour objectif majeur d’appuyer les équipes (siège et agences), à développer un dialogue et, faciliter la mise en réseau avec les partenaires, dans les pays où la problématique de la question de l’intégration du Genre se pose lors des opérations de développement.
Importance du projet “Making Every Woman and Girl Count”
Cela a été mentionné comme principale recommandation à l’issue de la journée de réflexion, à savoir que le Profil Genre soit largement diffusé à travers le pays et utilisé par toutes les parties prenantes et acteurs du développement, en vue d’assurer le plaidoyer, l'élaboration de politiques et la mobilisation de ressources pour l'égalité des Genres.
En rappel,
La présentation officielle de ce document à la communauté nationale et internationale impliquée dans les questions de Genre au Cameroun a été présidée par Mme Marie Thérèse ABENA ONDOA, Ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille, avec à ses côté Mme HIND Jalal, Représentante ai. de l’ONU Femmes au Cameroun, représentant le Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies au Cameroun.
La cérémonie a en outre connu la participation de tous les hauts responsables du MINPROFF et de nombreux autres Ministères, les acteurs du Système Statistique, les Organisations de la Société Civile, les Agences du Système des Nations Unies, les Partenaires Techniques et Financiers, ainsi que les médias publics et privés.
Nicole Ricci Minyem
C’est dans le cadre d’un projet intitulé Fonds central de secours d'urgence ( CERF) qu’un atelier à été organisé à leur intention dans les locaux de cet Organisme afin qu’elles soient aptes à mieux affiner leur organisation de même que leur fonctionnement
Venues principalement des zones confrontées à la crise dite anglophone, elles sont vingt et deux ( 22) à avoir pris part à cette formation, dont responsables des Organisations dirigées par des femmes et les droits des femmes,travaillant principalement dans les localités de Nguti et Idenau.
Dans la salle des conférences d’Onu Femmes, l’on a également remarqué la présence de deux personnels du partenaire d'exécution d'ONU Femmes, Action des femmes contre la violence basée sur le genre (WAA Cameroun).
Les thématiques
Au delà des discours ayant ponctué la phase protocolaire, les participantes, pendant trois jours, ont notamment échangé sur des sujets comme: Comment intégrer la notion de Genre dans les activités - Comment prévenir et gérer la violence sexiste - Comment créer, légaliser et gérer une organisation - Comment élaborer des plans stratégiques et opérationnels pour les organisations - Comment créer des réseaux et collecter des fonds pour les activités - Comment gérer les tâches administratives et procédures financières…
Satisfecit général
En évaluant la formation, les participantes, en exprimant leur satisfaction, ont exprimé le vœu de voir ce genre d’activités se multiplier, afin que l’impact soit visible, au sein de chacune de leurs Communautés.
Profitant de cette occasion, Onu Femmes et ses partenaires ont lancé une campagne de 16 jours d'activisme; Campagne au cours de laquelle les responsables des Organisations dirigées par des femmes et des droits des femmes (WRO / WLO) ont été mandatées en tant que porteurs de flambeau, dans la lutte contre la violence faites aux femmes et filles dans leurs communautés respectives.
Nicole Ricci Minyem
Il est équilibré en recettes et en dépenses à 2 128 213 006 FCFA, au titre de l'exercice 2022. Pour les habitants de cette commune située dans la Région du Centre et le département du Nyong-et-Kéllé, il s’agit d’une grande première.
Jean Pascal Nken Nemb, maire de céans a présidé les travaux qui se sont déroulés vendredi dernier, en présence de dame Aminatou - première adjointe préfectorale du Nyong-et-kelle.
Au cours de ce conseil, 18 notes de présentation de délibération ont été soumises à l'examen des conseillers municipaux puis adoptées. Il s’agit notamment de la note autorisant le Maire à construire la résidence des Maires, adoptée à l'unanimité des suffrages exprimés.
Comme autre fait majeur, l'observance d'une minute de silence en mémoire du conseiller Dr François Ngos, décédé des suites d'un accident de circulation, et porté en terre ce samedi 11 décembre 2021.
Pour cet exercice qui s'achève, l'exécutif Communal a comme acquis:
Le lancement du chantier de construction de l'hôtel de ville - l'équipement du CMA et ses CSI en matériel médico-sanitaire de dernière génération - le recrutement du personnel médico-sanitaire dans les CSI et au CMA de Bot -Makak - l’aménagement de la voirie municipale - l’aménagement du tronçon routier Bobog - Manguenda…
L’aménagement de la route carrefour Pan...autoroute - la construction d’un forage à Ekoangombe Nord - Electrification en MT/ et BT des villages Mangabi. -Bissombè - Mangog - la Construction d’un bloc de deux salles de classes à l EP Tombi - l’Appui en appareillage les personnes vulnérables - l’Appui financier d’un bon nombre d'écoles primaires pour leur fonctionnement entre autres.
Perspectives
En 2022, l’exécutif municipal de Bot - Makak entend construire et équiper l’EP Ekoangombe Sud; Aménager la route Bissombe - Mintaba - Mandoga - Électrifier le village Minsongue en MT et BT - Aménager la route Pan Makak - Simanyaie2 - Simanyaie1- Mode - Faire l’extension de la de la BT de même que la pose d’un transformateur au carrefour sic à Bissombe…
Nicole Ricci Minyem
La cérémonie s’est déroulée ce 11 décembre à Yaoundé en présence de l’honorable Hilarion Etong - premier vice-président de l'Assemblée nationale et de trois ministres du gouvernement (Ministres en charge de la Communication (Mincom), des Transports MINT) et de la Jeunesse et de l'Education Civique (Minjec)).
La phase protocolaire était ponctuée par deux principales allocutions dont celle de l’honorable Hilarion Etong - premier vice-président de l'Assemblée nationale qui a entre autres insisté sur le fait que: “Ce don reflète le capital confiance dont jouit la diaspora Camerounaise; mais plus encore la matérialisation de la volonté du Président de la République afin d’associer davantage ladite diaspora à la cause du développement du Cameroun…”.
Le premier-vice président de la Chambre Basse du Parlement Camerounais a également déclaré que : “La mise à disposition de ces locaux est assurément la reconnaissance de la pertinence des initiatives, au moment où beaucoup s’interrogent sur l’utilité des réseaux des parlementaires qui, au fil du temps, sont devenus des outils d’accompagnement de la mise en oeuvre des politiques publiques par le Gouvernement bien qu’ils ne substituent à aucune institution…
Ils sont en plus, des cadres, des espaces privilégiés d’informations, de concertation avec les différentes administrations et grâce au plaidoyer qu’ils élaborent, les réseaux des parlementaires se constituent ainsi en force de propositions.
Le réseau des parlementaires de la diaspora (Rep-cod) va dès lors participer à consolider une démarche qui est de nature à consolider les liens entre la République et ses enfants de la diaspora; il va se constituer en trait d’union, entre la diaspora et les Institutions nationales, contribuer à la réduction voire à l'élimination des barrières; participer à la mobilisation au côté du gouvernement, des fils et des filles vivant à l’étranger, de contribuer à leur sensibilisation, à leur information sur les faits et réalités de leur pays…
Susciter en eux la germination des actions constructives, capitaliser leur potentiel à construire la confiance dont ils ont besoin car, il s’agit d’un vivier de compétence, un vivier de ressources financières, de ressources matérielles, techniques, technologiques…”.
Prenant la parole à son tour, l'honorable Henri Louis Ngantcha - Président de Rep - Cop s’est beaucoup plus appesanti sur les missions qui sont les leurs
Il s’agit entre autres de “L'accueil, l’écoute, des échanges avec nos compatriotes de la diaspora afin de connaître leurs difficultés, de rechercher éventuellement des solutions ou des pistes de solutions à adresser au gouvernement qui lui, et lui seul a la charge de la gestion de l’Etat…
Le Réseau a pour attribution d’accompagner nos compatriotes qui le souhaitent à investir ou à s’investir au Cameroun; de contribuer à faire connaître à nos compatriotes qui vivent à l’extérieur, les réalités du pays; d’aider le gouvernement à trouver des solutions aux difficultés qu’il rencontre; de travailler à faire renaître dans le coeur de certain, l’apaisement, l’amour pour le pays, le respect des Institutions de la République et de ceux qui les incarnent…”.
Après les discours et la coupure du ruban, toutes les autorités présentes et autres invités ont procédé à la visite des locaux constitués d’un grand hall, des salles de conférences, des bureaux, etc.
Nicole Ricci Minyem
“Un déploiement avant l'heure” relève la cellule de communication du ministère de la Santé Publique qui rend compte dans un communiqué, de la descente faite le 11 Décembre dernier dans le chef- lieu du Département de l’Ouest.
C’est ce jour là, écrivent - ils qui marquent le “Jour d’ouverture officielle de ses portes par le Premier Ministre Chef du Gouvernement. Pourtant, depuis ses réceptions technique et provisoire les 13 et 37 août 2021, le Centre Hospitalier Régional de Bafoussam a commencé à tracer son chemin…
Sur instructions du Dr Manaouda Malachie - ministre de la Santé Publique, le centre hospitalier est entré en fonction dès la mi-octobre et affiche déjà des chiffres qui augurent des lendemains prometteurs.
En seulement un mois et demi de fonctionnement, on a enregistré 315 consultations (dont 150 pour la gastroentérologie et la néphrologie), 650 examens de laboratoire et 100 examens d'imagerie. Nul doute qu'avec l'inauguration de ce jour, les activités vont aller crescendo.
Ces résultats sont bien évidemment l'œuvre d'une quarantaine de personnels dévoués à la tâche, mis à la disposition de cet hôpital pour assurer un service de qualité et un meilleur accès aux soins.
Il s'agit de 14 spécialistes dont 01 gastroentérologue, 01 néphrologue, 03 chirurgiens, 01 anesthésiste réanimateur, 01 pédiatre, 01 neurologue, 03 radiologues, 01 pneumologue, 01 ophtalmologue et 01 urologue; 02 médecins généralistes, 22 personnels médico-technique et 02 administratifs”.
Centre Hospitalier Régional de Bafoussam
Bâti sur 4800m² pour une superficie totale de 5h, cette institution hospitalière dispose non seulement de deux groupes d'une puissance 275 KVA chacun et d'une soute de 5000 litres de carburant, capable d'alimenter l'hôpital pendant 5 jours en cas de longue coupure d'énergie électrique, mais aussi d'un forage d'une capacité de 200 litres, pouvant approvisionner en flux continu trois jours durant l'hôpital s'il venait à manquer du liquide par les canaux usuels.
Malgré les perturbations dans la distribution de l'énergie électrique dont souffre toute la ville et l'insuffisance du personnel, le Staff qui a dit sa joie “de faire partie de cette belle aventure”, s'est engagé à prendre soin de ce joyau et de mettre toutes les stratégies en œuvre pour assurer son rayonnement.
N.R.M
Telle est la réaction de celui qui est considéré comme de nombreux acteurs du football Camerounais comme un “empêcheur de tourner en rond” après le communiqué publié ce Vendredi par le Tribunal Arbitral du Sport, concernant l’élection de ce jour
Du point de vue d’Abdouraman Hamadou Baba, “ le Tas a rejeté la demande de suspension du faux processus électoral en disant notamment que la Fecafoot risque de se retrouver sans représentants lors de la Can 2021…Rendez - vous donc dans quelques semaines pour le verdict final”.
Pour donner plus de poids à sa réaction, le membre de l’Association des clubs de football amateur du Cameroun (ACFAC) a joint un communiqué qui aurait été signé par 44 membres sur les 73 que compte selon lui, l’Assemblée Générale légitime de la Fecafoot”. Ce dernier aurait été signé ce 10 Décembre, après qu’ils aient saisi le Tribunal Arbitral de Sport.
Quelques extraits dudit communiqué
“ Dans la perspective de la Can 2021 et afin d’éviter à la Fecafoot de subir des dommages irréparables, nous avions sollicité que cette procédure soit menée de manière accélérée afin que la sentence finale soit rendue avant le 11 Décembre 2021, date prévue pour la tenue de l’élection illégale du président et du comité exécutif de la Fecafoot.
Suite au refus de la partie adverse de recourir à la procédure accélérée, nous avons soumis à la présidente de la Chambre arbitrale d’appel du Tas, en date du 30 Septembre 2021, une requête de mesures provisionnelles et conservatoires urgentes pour solliciter la suspension de ce processus électoral illégal qui, s’il est mené à terme, permettra à des personnes sans mandat de diriger et de gérer la Fecafoot en attendant la sentence finale du Tas.
Ce jour, la présidente de la Chambre Arbitrale d’appel du Tas a décidé de rejeter ladite requête de mesures provisionnelles estimant notamment que nous n’avons pas apporté de preuves suffisantes démontrant qu’en cas de non suspension dudit processus électoral, la Fecafoot subirait des dommages irréparables même en cas de succès de fond.
Elle a également estimé qu’en cas de suspension dudit processus, la Fecafoot se retrouverait sans représentant pendant la Can qui se tiendra au Cameroun à partir du 9 Janvier 2021…”.
Nicole Ricci Minyem
“Au moins 22 personnes ont été tuées et 30 autres blessées dans des affrontements intercommunautaires meurtriers, depuis le début du mois, dans l’Extrême-Nord du Cameroun…”.
C’est l’annonce faite ce vendredi par l’Agence de l’ONU pour les réfugiés (HCR), ajoutant que ces violences “pour des ressources rares au Cameroun ont forcé 30.000 personnes à fuir au Tchad”.
Le Communiqué
« Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) est profondément préoccupé par les nouveaux affrontements intercommunautaires qui ont éclaté cette semaine dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun, déplaçant des milliers de personnes à l’intérieur du pays et forçant plus de 30.000 personnes à fuir vers le Tchad voisin », a déclaré lors d’un point de presse régulier de l’ONU à Genève, Boris Cheshirkov, porte-parole du HCR.
Près de 80% des réfugiés camerounais au Tchad sont des femmes - dont beaucoup sont enceintes - et des enfants. Ils ont trouvé refuge à N’Djamena et dans les villages situés le long de la rive tchadienne du fleuve Logone.
Depuis le dimanche 5 décembre, au moins 22 personnes ont été tuées et 30 autres gravement blessées à la suite de la poursuite des combats depuis plusieurs jours. Des affrontements ont éclaté dans le village frontalier d’Ouloumsa à la suite d’un différend entre éleveurs, pêcheurs et agriculteurs au sujet de la raréfaction des ressources en eau.
« La violence s’est ensuite étendue aux villages voisins », a ajouté M. Cheshirkov. Au total, dix villages ont été réduits en cendres.
Le HCR contraint de suspendre ses opérations dans les zones affectées
Le 8 décembre dernier également, des combats ont éclaté dans la ville camerounaise de Kousseri, une localité commerciale de quelque 200.000 habitants. Selon le HCR, le marché aux bestiaux de Kousseri a été détruit au cours des combats.
Au moins 10.000 personnes avaient fui Kousseri pour se rendre à Ndjamena, la capitale du Tchad, située à quelques kilomètres de l’autre côté des fleuves Chari et Logone, qui marquent la frontière avec le Cameroun. Une première flambée de violence intercommunautaire a eu lieu en août. A l’époque, 45 personnes avaient été tuées et 23.000 déplacées de force, dont 8.500 sont restées au Tchad depuis lors.
Le Tchad abrite près d’un million de réfugiés et de personnes déplacées internes et le Cameroun plus de 1,5 million de réfugiés et de déplacés internes. Le Tchad a réaffirmé son hospitalité envers les nouveaux arrivants et les autorités locales, ainsi que le HCR, d’autres agences des Nations Unies et des partenaires humanitaires, s’empressent de soutenir les réfugiés camerounais en leur fournissant un abri et une assistance d’urgence. Des personnes blessées ont été admises dans deux hôpitaux de N’Djamena.
Face à ce regain de tensions, des forces de sécurité camerounaises ont été dépêchées dans l’Extrême-Nord du Cameroun, mais la situation reste « volatile ». Le HCR a été contraint de suspendre ses opérations dans les zones affectées.
Des efforts de réconciliation menés à Kousseri depuis quelques jours par les membres du HCR et les autorités locales
Selon l’agence onusienne, la crise climatique exacerbe les tensions dans l’Extrême-Nord du Cameroun. Au cours des dernières décennies, la surface du lac Tchad - dont le fleuve Logone est le principal affluent - a diminué de 95%. Les pêcheurs et les agriculteurs ont creusé de vastes tranchées pour retenir l’eau restante du fleuve afin de pouvoir pêcher et cultiver. Mais les tranchées boueuses piègent et parfois tuent le bétail appartenant aux éleveurs, ce qui provoque des tensions et des combats.
Le HCR et les autorités ont mené des efforts de réconciliation à Kousseri depuis la semaine dernière, au cours desquels des représentants des communautés se sont engagés à mettre fin à la violence. « Mais sans action urgente pour traiter les causes profondes de la crise, la situation pourrait s’aggraver davantage », a fait valoir M. Cheshirkov, réitérant l’appel du HCR pour « un arrêt immédiat de la violence et au soutien de la communauté internationale pour aider les victimes et les réfugiés ».
Les ressources financières nécessaires pour répondre à la situation au Cameroun et au Tchad restent extrêmement faibles. Les besoins du HCR pour 2021 au Cameroun (près de 100 millions de dollars) et au Tchad (141 millions de dollars) ne sont financés qu’à hauteur de 52% et 54% respectivement”.
N.R.M