Ils sont dans les taxis, les quartiers, dans les grandes surfaces commerciales, les marchés et autres lieux de grande affluence et, se tiennent à l’affût, cherchant le moment qui leur est favorable pour arracher les sacs, portes monnaies, téléphones portables, véhicules des personnes qui peut-être, ne font pas assez attention.
Il y’à quelques heures, un message à circulé dans les réseaux sociaux, invitant les uns et les autres à plus de vigilance. Le Délégué Général à la Sûreté Nationale a par exemple pris l’exemple des taxis long châssis. Dans un gang formé de trois ou quatre personnes dont le chauffeur, l’un des complices se cache dans la malle arrière du véhicule et, dès que le client est entré et bien installé, on lui fait passer un voile sur le visage, imbibé parfois du chloroforme. Lorsque la victime a de la chance, on prend simplement ses objets de valeur et on le jette quelque part. Les moins chanceux sont assassinés.
D’autres sont dans les lieux où règne un va et vient incessant. Au marché central par exemple, on vous propose des vêtements, notamment des costumes, ou alors des téléphones. Lorsque vous vous arrêtez pour discuter du prix, les complices des pseudos commerçants vous “font les poches”. Certains n’hésitent pas à,ouvrir les sacs à dos des personnes qui se retrouvent sur le chemin, prenant tout ce qui peut leur tomber entre les mains.
D’autres encore marchent avec des lames ou petits couteaux et intègrent les rangs de ceux qui attendent le taxi ou un bus. Le fond du sac est fendu et, sous celui ci, ils mettent un panier dans lequel ils recueillent tout ce qui tombe du sac.
Les personnes recrutées par les opérateurs de téléphonie mobile ne sont pas en reste. Ils connaissent les numéros de téléphone de la plupart des abonnés. Vous pouvez recevoir un coup de fil à travers lequel on vous fait croire que vous avez gagné de l’argent, des articles de qualité ou alors un voyage. Pendant la conversation, on vous demande des informations personnelles et, ceux qui sont assez crédules, se laissent entraîner dans des voies qui à la fin, leur cause un préjudice énorme.
Dans un autre communiqué de la DGRE, il est demandé aux automobilistes de faire attention lorsqu’Ils roulent aussi bien en journée que dans la nuit. Au bord de la route, une personne peut faire croire qu’elle est en détresse. Ce sont les femmes qui, dans la plupart des cas, jouent ce rôle. Elles simulent les grossesses. L’imprudent qui s’arrête est agressé et, délestés de tout.
Ce ne sont là, que quelques exemples pris parmi les milliers qui existent et , qui font que les victimes se font de plus en plus nombreuses, pendant cette période du mois de décembre. Pendant qu’au sein des familles, on se laisse déborder par la joie des retrouvailles, ceux des camerounounais qui ont choisi le chemin du banditisme, multiplient les méthodes pour arnaquer le plus grand nombre. La prudence est donc de mise, aussi bien dans les grandes métropoles que, dans les zones rurales.
Nicole Ricci Minyem
Les juges de la cour pénale internationale ont pris cette décision, en invoquant les questions d’ordre sécuritaire, qui prévalent dans la capitale Belge.
Il y’à quelques jours, une rumeur a circulé, laissant croire que les deux personnalités avaient recouvré la liberté, même si ce n’est que de façon provisoire. Malheureusement, il ne s’est agit que d’une fausse information. Laurent Gbagbo et Charles Blé Boudé sont invités à se montrer encore un peu patients. Les juges de la CPI ont pris la décision ce vendredi, d’ajourner leur décision et, de ne la rendre publique que le 7 janvier 2019.
En attendant, les avocats des deux hommes s’attèlent à tout mettre en oeuvre afin de trouver des résidences pour leurs clients, à Bruxelles et en Belgique. C’est dans ce pays que les autorités ont accepté d’accueillir le Président de la République et son ancien ministre de la jeunesse.
Pour l’ancien Chef de l’État, c’est presque gagné. Nadianni Bamba, sa deuxième épouse réside dans ce pays et son lieu de résidence est connu de tous. Par contre, le leader des jeunes de la Côte d’Ivoire ne sait pas encore où il ira, après la décision des juges. Son conseil cherche à trouver un domicile sécurisé et, qui réunit les conditions de sécurité requises a CPI.
D’après les informations mises à la disposition des médias, la décision a la Haye a été ajournée à cause des questions sécuritaires. Dans leur communiqué, on peut lire ce qui suit: La Belgique que nous avons choisi n’ont pas encore officiellement fait suite à notre demande. Le dossier est toujours en cours d’instructio. Vous savez, le contexte politique est très compliqué dans ce pays, notamment après la démission du premier ministre Charles Michel, le 18 décembre dernier.
De nombreux défis s’imposent dans ce pays, par exemple les questions de sécurité. Il ne faut pas oublier la mise en place des moyens logistiques qui vont permettre de protéger les deux personnalités.
Les autorités belges pensent d’ailleurs engager le personnel qu’il faut, pour Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé:. Nous avons bon espoir que tout va rentrer dans l’ordre. Ce que nous pouvons affirmer avec certitude c’est que nous avons été saisis par Les juges, qui estiment qu’aucune décision ne pourra être prise avant la mi -janvier” disent les avocats des deux ivoiriens.
A l’annonce le 14 décembre dernier, de la libération de l’ancien chef de l’État de la Côte d’Ivoire et de son ministre de la jeunesse, l’on a assisté à une liesse générale aussi bien dans les villes que dans les campagnes du pays des éléphants.
Certaines personnes ont abandonné toutes leurs activités, afin d’aller célèbrera cet homme qui pour eux, reste et demeure le Président de la République. Les témoignages étaient poignants. L’on a entendu quelques personnes dire que ces sept dernières années ont été obscure.
La libération de Koudou, comme ils l’appellent affectueusement, à fait renaître de l’espoir, pour un lendemain meilleur et beaucoup plus radieux, pour tous ceux qui donnent l’impression d’avoir été abandonnés, orphelins depuis que l’ancien président est incarcéré.
Sa libération, pour quelques hommes politiques dans son pays, sera la preuve que les blessures de 2010- 2011 sont définitivement refermées. Et que, tous les ivoiriens pourront tourner le regard vers un avenir commun.
Nicole Ricci Minyem
Nachtigal Hydro Power Company (NHPC), la société en charge du développement et de l'exploitation du projet de centrale hydroélectrique de Nachtigal (420 MW), situé à 65 km au nord-est de Yaoundé, informe qu’elle vient de débloquer 2 milliards de FCFA pour l’indemnisation de 772 personnes concernées par les emprises dudit barrage.
Selon Investir au Cameroun qui cite NHPC, cette opération vient ponctuer «un processus instruit avec rigueur, dans la concertation et la transparence en vue d’établir une indemnisation juste et équitable». Pour y parvenir, apprend-on, les biens et personnes affectés ont été recensés entre août 2015 et avril 2016. Les inventaires ont ensuite été validés de manière contradictoire avec chaque personne affectée.
Toujours selon NHPC, le niveau d’indemnisation a été défini à partir d’un décret de 2003 afin de tenir compte des meilleures pratiques internationales et de prendre en compte la réalité des prix des marchés locaux. L’étape suivante a été la publication, en février 2018, des décrets d’indemnisations établissant la liste des bénéficiaires. Dans cette veine, ces bénéficiaires ont été sensibilisés sur la bonne gestion des indemnisations avant les paiements.
Nachtigal Hydro Power Company est détenue à 40% par EDF, 20% par la Société financière internationale (SFI), 15% par l’Etat du Cameroun, 15% par Africa50 et 10% par STOA Infra & Energy. NHPC va exploiter l’ouvrage pour une durée de 35 années. La mise en service du barrage aura lieu en 2023. La centrale produira plus de 2 900 GWh/an.
Un consortium de quatre banques locales formé par SCB Cameroun, filiale locale du groupe bancaire marocain Attijariwafa ; Standard Chartered Bank Cameroun ; BICEC, filiale du groupe français BPCE ; et Société Générale Cameroun, ont récemment mobilisé une enveloppe de 120 milliards de FCFA, afin de participer au financement du projet.
Cette mobilisation des fonds s’est faite dans le cadre d’une opération arrangée par la filiale camerounaise de Société Générale (SG), qui a, à elle seule, misé 50 milliards de FCFA, soit près de 50% de l’enveloppe globale, a-t-on appris le 29 novembre 2018 à Dakar, la capitale sénégalaise. C’était au cours d’une table ronde sur «les financements structurés», organisée par le groupe SG, qui ambitionne d’augmenter de 20% sur 3 ans, ses engagements sur le financement des infrastructures en Afrique, dans le cadre de son programme «Grow with Africa».
Selon Mohamed El Fadel Kane, le responsable de la plateforme financements structurés pour la région Afrique de l’Ouest à la Société Générale, les financements mobilisés par ces quatre banques locales sur le projet Nachtigal sont entièrement garantis par la Banque mondiale.
«Il s’agit d’une garantie assez complexe, qui nous a permis d’étendre la facilité à 21 ans, parce qu’il n’est pas possible, au Cameroun, d’avoir des facilités de plus de 7 ans», explique Mohamed El Fadel Kane. Avant de préciser : «cette garantie nous a permis d’avoir une maturité de 21 ans, structurée en 7 ans fois 3, de telle sorte qu’au bout de chaque période de 7 ans, chacune des banques concernées puisse sortir du deal si elle a besoin de la liquidité».
Otric N.
«C'est la première marque de champagne qui porte un nom africain», explique son créateur Dian Diallo, un Guinéen de 40 ans. «Ce n'est en aucun cas un champagne africain parce que ça n'existe pas, un champagne africain!», précise-t-il à nos confrères de l’AFP.
En effet, le Dian Diallo a été élaboré dans l'art et le savoir-faire de la méthode traditionnelle champenoise de A à Z, de la vigne jusqu'à l'embouteillage. Tout a été fait en Champagne dans le respect de l’appellation d'origine contrôlée (AOC), explique son créateur.
Dian Diallo, qui a étudié en France le management, les sciences économiques et le marketing, connait bien le secteur. Avant de se lancer en 2017, il a travaillé une dizaine d'années pour des grandes marques de champagne. «Je me suis aperçu que les Africains consommaient beaucoup plus de champagne doux et fruité (...), beaucoup plus de sec ou demi-sec. C'est parce que le brut a le côté acidulé qu'ils n'apprécient pas», explique-t-il.
«En apportant une petite dose de sucre de canne, on enlève complètement cette amertume dans le brut. Ce qui permet d'adoucir un peu le champagne afin que ça soit délicieux sans être trop sucré». L'ajout de sucre de canne est un classique en Champagne et Dian Diallo se met alors en quête d'un champagne qui lui convient. «J'ai eu un très bel accueil et je me suis associé avec un vigneron, Rémi Jacques, à Baye», dont la famille fait du champagne depuis 1932. Objectif: vendre de ce pétillant en Afrique, en rapport avec les attentes du public sur place.
Dian Diallo vend plus de 10.000 bouteilles par an en Afrique (Côte d'Ivoire, Nigeria, Liberia, Cameroun, Gabon, Guinée, Burkina Faso). Il dit profiter d'un «engouement très fort pour le champagne et pour les produits de luxe en Afrique», à la faveur d'une classe moyenne au pouvoir d'achat croissant. S'il entend séduire le public africain par la qualité de son produit, il joue aussi sur la fibre continentale: «Il y a une vraie fierté des Africains de voir un Africain évoluer dans ce milieu fermé», assure Dian Diallo.
Globalement, le champagne s'exporte partout à travers le monde, allant jusqu'à se faire une place en Afrique, où il semble promis à une forte croissance. En 2017, environ 4,9 millions de bouteilles de champagne ont été expédiées sur le continent, soit une progression de 7% en dix ans, selon le Comité Champagne. Mais seulement deux marchés dépassent le seuil des 500.000 bouteilles vendues: le Nigeria et l'Afrique du Sud. Une demande émerge également au Cameroun, au Gabon et au Sénégal.
Les marchés africains ne représentent cependant que 3,25% de l'export total de champagne... Quelques bulles, comparées au trio de tête des expéditions: Royaume-Uni (27,76%), Etats-Unis (23,10%) et Japon (12,87%).
Le marché du champagne en Afrique est encore confidentiel, cantonné à des milieux particuliers, des gens qui ont bien réussi, qui font des affaires et ont un réseau, selon Maxime Blin, vigneron à Trigny, en Champagne. Il s'est lui aussi lancé dans l'aventure africaine voici sept ans, via un importateur lui permettant d'expédier 2.500 bouteilles par an au Togo, soit 2% de sa production annuelle.
Mais ce marché pourrait à l'avenir amener de la clientèle et connaître une belle évolution, assure-t-il. «Je suis allé deux fois là-bas pour faire des dégustations, de la promotion, rencontrer les clients. Les Africains aiment beaucoup le champagne, pour eux c'est un marqueur social, parce que si on en achète, c'est qu'on a les moyens».
Otric N.
Le directeur général des Travaux d’infrastructures (DGTI) au ministère des Travaux publics, Guy Daniel Abouna Zoa, a procédé hier, jeudi 20 décembre 2018, à la réception provisoire des travaux du 2e pont sur le Wouri.
Après la présentation de l’ouvrage et des échanges en salle, le Dgti, les autres administrations impliquées, le représentant de l’Agence française de développement (AFD) et l’assistant à maîtrise d’ouvrage (AMO) ont effectué une descente sur le terrain, question de s’assurer que les exigences du marché ont été respectées.
Ces responsables ont fait le tour de l’infrastructure du rond-point Deido à la sortie du côté de Bonassama. Pour M. Abouna Zoa, il ne s’agit plus de parler béton, juste d'admirer le bel ouvrage qui contribue à la mobilité de la population et sonne le glas des interminables embouteillages lors de la traversée du fleuve Wouri.
Youssef Ben Salah, chef de mission AMO, s’est dit soulagé par cette visite d’inspection: «Je pense que nous avons réalisé un grand ouvrage, digne de ce nom, et cela se ressent sur le terrain par la fluidité de la circulation. La traversée se fait en 10 minutes».
Il a ajouté: «Nous avons 15 jours pour lever toutes les réserves qu’on va prononcer lors de la réception et on a un mois pour faire le repli du matériel, du personnel, la mise en état des lieux et le nettoyage général».
Pour Benjamin Fovin de l’AFD, l’objectif de la France est d’accompagner le Cameroun dans son développement économique. Et de ce point de vue, ils sont satisfaits de la qualité des travaux et du rôle important que va jouer l’ouvrage pour les opérateurs économiques qui gagnent en temps et la population toute entière.
Du côté des autorités camerounaises, Gérard Marie Messina, conseiller technique N°2 au ministère des Transports, explique: «J’interviens dans le champ de l’exploitation. Lorsqu’on fait le bilan global, l’ouvrage permet de voir que les problèmes de mobilité urbaine et de fluidité sont substantiellement réglés. C’est un ouvrage qui a aussi le mérite d’établir une sorte de connexion dynamique entre les régions de l’Ouest, le Sud-ouest et le Littoral».
Pour Francine Nga Otabela, 2e adjoint préfectoral: «Après les indemnisations, nous sommes fiers de voir que les populations profitent de cette belle route qui dessert l’arrondissement de Douala 4e et le reste de la ville».
Au niveau du rond-point Deido, l’aménagement est du ressort de la Communauté urbaine de Douala (CUD). Des parkings pour l’amélioration du stationnement, la prise en compte de la valeur foncière, des grands équipements pour recevoir le public, des commerces haut de gamme à construire, etc. Autant de prévisions.
Les travaux de construction du deuxième pont sur le fleuve Wouri ont débuté en mars 2013. Après une phase d’études qui a duré huit mois au terme de laquelle, le président de la République Paul Biya a procédé, 14 novembre 2013, à la pose de la première pierre dudit ouvrage.
Evalué à 120 milliards de FCFA, le projet de construction du 2e pont sur la Wouri est co-financé par l’Agence française de développement (AFD) à hauteur de 65,6 milliards de FCFA, les fonds C2D, 21,6 milliards de FCFA et l’Etat du Cameroun pour 32 milliards de FCFA.
Long de 800 mètres, le deuxième pont sur le Wouri cinq voies de circulation, deux trottoirs et un viaduc ferroviaire. Il connaît aujourd’hui un trafic de 60 000 véhicules par jour, d’après des statistiques compilées de la Communauté urbaine de Douala (CUD).
Jeudi, le ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, a déclaré sur les antennes de la radio nationale que le projet de construction d’un troisième pont sur le Wouri «est à une étape avancée des préparatifs».
«Nous sommes dans un processus d’investissements. Nous n’allons pas nous arrêter au deuxième pont. Vous savez il y a eu un ancien pont qui est en cours de réhabilitation. Nous avons achevé les travaux de construction du deuxième pont. Nous sommes en structuration des travaux de construction d’un troisième pont sur la Sapé avec le concours de la coopération japonaise, la JICA (Agence japonaise de coopération internationale)», a-t-il fait savoir.
Le 3ème pont sur le Wouri devrait être long de 2 kilomètres. Il va être subdivisé en 3 compartiments de 600 mètres chacun. Il sera lancé à partir de Bonamatoumbé (arrondissement de Douala 4ème) et se terminera à Bonamoussadi, à Douala 5ème. Voilà qui améliorer la mobilité dans la ville de Douala et donner un coup de fouet aux échanges entre opérateurs économiques au sein du «poumon économique» du pays.
Otric N.
Le ministre de la Communication, Issa Tchiroma Bakary, a présenté, le jeudi 20 décembre 2018, lors d’une conférence de presse à Yaoundé, les actions prises par le président de la République dans le cadre de l’apaisement de la crise qui dure depuis deux ans dans les régions anglophones.
Comme vous le savez déjà, a dit le ministre de la Communication, le Chef de l’État, Son Excellence Paul BIYA a, en date du 14 décembre 2018, ordonné l’arrêt des poursuites contre 289 personnes poursuivies devant les tribunaux militaires et détenues de ce fait pour des délits commis dans le cadre de la crise sécuritaire dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest.
Cette décision, du reste conforme aux prérogatives du Chef de l’État, a été immédiatement suivie d’effet, et à ce jour toutes les personnes concernées par cette importante mesure de clémence ont recouvré leur liberté.
La décision prise par le Chef de l’État intervenait à la suite du décret présidentiel n°2018/719 du 30 novembre 2018 portant création du Comité National de Désarmement, de Démobilisation et de Réintégration – le CNDDR – destiné à permettre à ceux de nos jeunes compatriotes impliqués dans les violences armées contre les Forces de Défense et de Sécurité et les populations civiles de ces deux régions, à retrouver le droit chemin, de manière à se réinsérer dans l’ordre normal de notre société.
Ces deux dernières mesures constituent en fait les plus récentes, dans l’option d’apaisement et de dialogue prise par le Président de la République, pour la gestion de la situation qui prévaut depuis un peu plus de deux ans dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest.
En effet, dès l’expression des premières revendications jusque-là exprimées certaines organisations et groupes corporatistes d’expression anglaise au cours de l’année 2016, le Chef de l’État avait entrepris d’ouvrir un dialogue avec les différentes parties prenantes auxdites revendications.
C’est ainsi que le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, avait été instruit par le Président de la République, de mettre en place des cadres de dialogue intégré avec les différentes parties prenantes, à savoir, des syndicats d’Enseignants et un groupement d’Avocats au Barreau du Cameroun.
En ce qui concerne les problèmes soulevés par les Enseignants, deux comités avaient alors été mis en place.
Pour ce qui est des questions soulevées par les Avocats, un autre comité a été créé par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement.
Au terme des pourparlers menés avec les syndicats des enseignants, le Président de la République a depuis lors apporté les réponses suivantes aux revendications exprimées :
- recrutement spécial pour les matières scientifiques de 1000 jeunes enseignants bilingues ;
- mise en place d’un fonds spécial d’un montant de deux milliards de francs CFA, pour servir de subvention en faveur des établissements d’enseignements privés laïcs et confessionnels ;
- création du comité ad hoc dédié spécifiquement aux problèmes des syndicats d’expression anglaise ;
- redéploiement des enseignants des deux sous-systèmes éducatifs selon leurs compétences linguistiques ;
- création et organisation de l’école normale supérieure polytechnique au sein de l’Université de Bamenda ;
- création de nouveaux établissements dans les Universités d’État, notamment les départements de English Law à Maroua, Ngaoundéré, Douala, Dschang et des départements de French Private Law au sein des Universités de Buea, Bamenda, ainsi qu’un département de lettres modernes françaises à l’École normale supérieure de l’Université de Bamenda ;
- réorganisation de l’ENAM par décret présidentiel pour y introduire la pratique obligatoire du bilinguisme.
S’agissant des revendications portées par les Avocats, le Chef de l’État a ordonné les mesures suivantes :
- la publication de la version anglaise du traité de l’OHADA et des autres textes de l’OHADA ;
- le renforcement des effectifs des magistrats et d’enseignants d’expression anglaise ;
- le redéploiement du personnel judiciaire en fonction des particularités entre le Civil Law et le Common Law ;
- la création d’une Division spéciale du Common Law au sein de la Cour Suprême, pour connaître des recours provenant des juridictions implantées dans les Régions du Nord-ouest et du Sud-ouest ;
- la création d’une Division du Common Law à l’ENAM;
- la création d’une Faculté des sciences juridiques et politiques à l’Université de Buea ;
- le recrutement d’un plus grand nombre d’enseignants d’expression anglaise à la division de la magistrature et des greffes de l’ENAM.
À côté de ces mesures destinées à apporter des réponses aux revendications spécifiques des Enseignants et des Avocats, le Président de la République a pris d’autres initiatives plus globales, allant dans le sens du dialogue et du retour au calme dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest.
Il en est ainsi :
- de la création de la Commission Nationale de Promotion du Bilinguisme et du Multiculturalisme (CNPBM), et de la nomination des membres de la CNPBM ;
- de l’arrêt des poursuites alors pendantes devant le tribunal militaire de Yaoundé, contre les nommés NKONGO Félix AGBOR, FONTEM AFORTEKA’A NEBA, Paul AYAH ABINE et d’autres personnes interpellés dans le cadre des violences survenues dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest ;
- du lancement du plan d’assistance humanitaire d’urgence d’un montant de plus de 12 milliards de 716 millions 500 FCFA destiné à rétablir un cadre de vie propice à l’épanouissement et au développement des communautés affectées par les violences terroriste dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest, d’apporter une assistance humanitaire d’urgence aux populations en détresse, d’assurer la réinsertion socio-économique des personnes et des communautés victimes des violences et forcées au déplacement, de réhabiliter des infrastructures détruites du fait de ces violences, et d’une manière générale de promouvoir la cohésion sociale et le vivre ensemble ;
- de la mise en place du centre de coordination de l’assistance humanitaire dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest ;
- À ce plan d’urgence humanitaire, s’est ajouté un extraordinaire élan de solidarité spontanée de la Nation tout entière, qui s’est manifesté par des dons financiers d’une valeur de 3 milliards et demi de FCFA ;
- Un tel élan indique à quel point les 25 millions de camerounais que nous sommes, sont aujourd’hui solidaires des souffrances et des atrocités que leurs compatriotes subissent dans ces régions.
- Les Forces de Défense et de Sécurité ont par ailleurs mené des actions civilo-militaires au bénéfice des populations affectées à travers notamment la construction des points d’eau, l’administration des soins de santé de base, la fourniture des matériels scolaires et la distribution de denrée alimentaires.
Au plan politique, le Président de la République, prenant en compte la nécessité d’assurer une meilleure implication des populations locales dans la gestion des affaires les concernant, a décidé d’accélérer le processus de décentralisation inscrit dans la Constitution.
C’est ainsi qu’à la faveur du réaménagement du Gouvernement du 2 mars 2018, un département ministériel a été créé à cet effet, sous la dénomination de Ministère de la Décentralisation et du Développement Local.
La loi n°2018/022 du 11 décembre 2018 portant loi des finances du Cameroun pour l’exercice 2019 est venue donner corps à cette dynamique, en allouant un budget de plus de 45 milliards de francs CFA à ce département ministériel ; l’objectif impérieux étant d’accroître les compétences des collectivités territoriales décentralisées, d’élargir le spectre de leurs moyens financiers et de résoudre les problèmes des populations à la base, en particulier dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest.
Il est donc loisible de constater l’étendu de l’engagement du Chef de l’État, Son Excellence Paul BIYA dans cette option d’apaisement et de dialogue qui l’a toujours caractérisé, notamment, chaque fois qu’il s’est agi de la gestion des situations de crise à l’intérieur comme à l’extérieur de notre pays.
Plus qu’une simple option, il s’agit pour le Président de la République d’une véritable idéologie, au cœur de laquelle la concertation, la tolérance et le pardon occupent une place centrale.
S’agissant en particulier de la situation qui prévaut dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest, le Chef de l’État reste convaincu de ce que les vertus de cette idéologie sont à même de, je le cite : « Régler nombre de problèmes qui sont à l’origine des frustrations et des insatisfactions qui se sont manifestées ces derniers temps. Nous espérons que cela permettra de rétablir le calme indispensable au retour à des activités économiques et sociales normales. J’ai l’intime conviction que l’écrasante majorité de nos compatriotes des deux régions concernées aspirent à retrouver rapidement la paix au sein de la communauté nationale », fin de citation.
Quant à ceux de nos jeunes compatriotes qui à un moment donné auraient pu se laisser berner par les chimères de certains vendeurs d’illusions, et qui de ce fait ont cédé aux tentations de la barbarie et de la violence aveugles, il est plus que jamais temps de saisir la main-tendue du Président de la République lors de son discours d’investiture à l’Assemblée Nationale le 6 novembre 2018, je le cite : « Je leur lance un appel à déposer les armes et à retrouver le droit chemin. J’en appelle tout particulièrement aux jeunes qui se sont laissé entraîner dans une aventure sans lendemain.
Il ne fait l’ombre d’aucun doute que le destin de nos compatriotes du Nord-Ouest et du Sud-Ouest s’inscrit dans le cadre de notre République. Fort du soutien du peuple camerounais tout entier et persuadé qu’il existe une issue honorable, dans l’intérêt de tous, je ferai en sorte que le calme et la sérénité reviennent dans les deux régions concernées, dans le respect des institutions dont je suis le garant », fin de citation.
La mise en place du Comité de Désarmement, de Démobilisation et de Réinsertion créé le 30 novembre 2018 vise à donner corps à cette main-tendue du Chef de l’État, qui ouvre non seulement la voie au processus de résolution des crises qui affectent certaines régions de notre pays, en particulier celles du Nord-ouest et du Sud-ouest, mais également à poser les bases d’une réconciliation et d’une reconstruction post-conflit.
Il s’agit alors, à travers cette ouverture offerte par le Chef de l’État, de permettre à quelques-uns de nos compatriotes qui se sont égarés, de retrouver leur place au sein de la communauté nationale.
Faut-il le rappeler, le Gouvernement de la République du Cameroun et au-dessus de lui le Président de la République ont toujours reçu le soutien de la communauté internationale, tant au plan bilatéral que multilatéral pour les options prises dans la détermination à préserver l’intégrité territoriale du Cameroun et à respecter les acquis de fondamentaux légués par nos pères fondateurs.
Au plan multilatéral et pour ne citer que ces cas, l’Organisation des Nations Unies sous les auspices de laquelle la France et la Grande Bretagne organisèrent le plébiscite de 1961 ayant consacré la Réunification des deux parties du Cameroun a opposé une fin de non-recevoir à cette mouvance sécessionniste.
Ensuite, l’Union Africaine à laquelle les sécessionnistes se sont adressés pour avoir gain de cause les a renvoyés à leurs lubies, leur demandant de transformer leur mouvement en un parti politique, tout en leur rappelant le principe de l’intangibilité des frontières héritées de la colonisation.
Au plan bilatéral, la décision prise le 5 novembre 2018 par la Haute Cour de Justice de Queen’s Bench Division en Grande Bretagne, sur le plébiscite de 1961 ayant consacré le rattachement du Southern Cameroon à la République du Cameroun, et qui le 1er octobre 1961 culminera avec la Réunification de notre pays, a une fois de plus débouté les sécessionnistes de leur acharnement à remettre en cause la réalité historique du Cameroun.
Face à une telle unanimité et de la nation camerounaise et de la communauté internationale sur l’irrecevabilité du dessein inique entretenu par les leaders sécessionnistes, on peut à juste titre s’interroger sur un tel obscurantisme et une telle cupidité qui, sans aucun recul de conscience de leur part, plongent nos populations dans la désolation et la souffrance extrêmes.
Le moment est donc venu de mettre un terme à cet épisode d’égarement, pour retrouver ce qui n’aurait jamais dû cesser de nous fédérer autour des valeurs fondamentales de notre cher et beau pays à savoir, la paix, l’unité, la tolérance, la solidarité et le désir de vivre ensemble.
À nos Forces de Défense et de Sécurité qui continuent d’affronter les poches de résistances des sécessionnistes armés, la Nation tout entière adresse sa reconnaissance et ses encouragements, a conclu Issa Tchiroma Bakary.
Otric N.
Le ministère des Arts et de la Culture a décidé de se réapproprier, au nom du gouvernement, le concept "Miss Cameroun" et subséquemment, l'organisation du concours de beauté y relatif.
Cette option, objet d'une prescription de la haute hiérarchie, est la consécutive aux incidents récurrents ayant impacté négativement ces dernières années ledit concours, apprend-on dans un communiqué rendu public jeudi après-midi par Narcisse Mouele Kombi, le ministre des Arts et de la Culture.
L’on pourrait citer à titre illustratif la destitution de Julie Cheugueu Nguimfack, Miss Cameroun élue de 2016 ; la polémique ayant opposé la plus belle femme du pays en 2017 au comité d’organisation devant la justice. «Il s'agit essentiellement de préserver l'image de cet évènement, vitrine de la culture camerounaise, placé sous le haut patronage et la Présidence de Madame la Première Dame et ayant souvent bénéficié du soutien financier et matériel de l'Etat», poursuit le communiqué dont Agence Cameroun Presse a obtenu une copie.
Miss Cameroun existe depuis 1960, année au cours de laquelle a eu lieu la toute première édition dudit concours. Il était aussi connu sous le nom de Miss indépendance et était organisé par le ministère de la Culture. La formule de Miss Cameroun telle qu’elle est connue aujourd’hui a lieu depuis 2002, sous l’organisation du Comica (Comité d’organisation de Miss Cameroun). Lequel comité, est dirigé par Madame Ingrid Solange Amougou. Le ministre Mouelle Kombi lui retire le label.
La présidente de l'association «Comité d'organisation Miss Cameroun» (Comica), a été informée de la décision concernant la réappropriation, par l'Etat du consept «Miss Cameroun». En tout état de cause, indque le ministre des Arts et de la Cultures, «alors même que la marque Comica serait enregistrée à l'OAPI (au nom d'une certaine association ORPHEE), le concept Miss Cameroun stricto sensu, sur lequel l'Etat a un droit de préemption, ne saurait faire l'objet d'une appropriation privative».
Dans ce cntexte, le ministre des Arts et de la Cultures informe le public qu'il désavoue toute initiative relative à l'organisation par une quelconque association privée de l'élection «Miss Cameroun» sous tel ou tel habillage dénominatif. Les nouvelles modalités d'organisation de cet important évènement culturel par l'Etat, actuellement en étude, seront communiquées en temps opportun au public.
Cette décision survient alors que vient d’être lancé dans le pays une nouvelle saison de Miss Cameroun. Le Comica a officiellement ouvert le concours en novembre sur le thème : « La beauté au service du sport et de la paix ». De grandes innovations étaient prévues dans le cadre de ce rendez-vous, notamment, un lot de 5 millions de FCFA, une voiture 4 X 4, un salaire mensuel et un appartement de fonction pour la nouvelle reine de beauté.
Au cours de la conférence de presse organisée le 18 décembre 2018 à Yaoundé, les organisateurs avaient décidé de baptiser cette 14ème édition «Miss Cameroun new-look 2019». La voiture de la prochaine Miss a été présentée à cette occasion.
Le but de la présidente du COMICA, Ingrid Solange Amougou, était de redorer le blason terni de ce concours de beauté. Madame Amougou disait compter sur le soutien de la première dame qui, disait-elle, parraine et aide le concours Miss Cameroun à s’améliorer pour donner une autre image à son événement.
Otric N.
Des manifestations ont eu lieu ce 19 Décembre, dans les rues de la ville de Atbra. Des centaines de Soudanais ont manifesté dans trois villes du pays, contre la hausse du prix du pain. Les protestataires ont même mis le feu au siège du parti au pouvoir, selon les informations données au micro de nos confrères de RFI, par quelques témoins.
« C'est à Atbra que des protestataires en colère, ont mis le feu au siège du Parti du congrès national du président Omar el-Béchir. Je ne suis malheureusement pas en mesure de dire avec certitude si oui ou non, l’on compte des personnes blessées… », a indiqué un habitant, Ahmad Mohammed Hussein.
« La protestation a commencé avec l'arrivée des étudiants et des écoliers, dans le centre-ville. Ils ont été rejoints par des habitants », a indiqué un autre habitant Moubarak Abdelrahim. Il affirme également que « la police a tenté de les disperser à coups de matraque mais ils ont continué à manifester en mettant le feu à des pneus ».
« A Port-Soudan, quelque 500 personnes, la plupart des étudiants, ont défilé en criant - Non à la cherté de vie - Les commerces ont fermé leurs portes après la décision des autorités d'augmenter le prix du pain, selon Hussein Idriss.
Mêmes manifestations dans la ville de Nhoud, où des étudiants ont défilé en criant « Non à la faim » après avoir tenté en vain de trouver du pain dans les échoppes, ont encore raconté d’autres témoins.
Les forces de l’ordre sont intervenues à chaque fois et, la réaction des autorités de la place n’a pas tardé. Dans un communiqué, ils disent avoir décrété un couvre – feu qui va de 18 h à 6 h le lendemain.
Depuis trois semaines, une pénurie de pain touche les villes du Soudan, dont Khartoum. Avec une inflation de près de 70%, la plongée de la livre soudanaise face au dollar américain, le coût de certaines denrées a plus que doublé au cours de l'année écoulée.
Des manifestations sporadiques contre la hausse du coût des denrées alimentaires avaient déjà eu lieu en début d’année mais, les autorités les avaient rapidement matées en arrêtant des leaders de l'opposition et des activistes.
Dans un contexte de difficultés économiques croissantes, les manifestations de ce mercredi sont les habitants, l’expression de leur lassitude, leur raz le bol, de vivre cette hausse de prix permanente sur les produits de première nécessité, alors que des mesures d’accompagnement ne sont pas prises. Cette fois, le prix du pain est passé de 1 à 3 livres soudanaises, (environ deux à 6 centimes d'euros).
Devant les micros, ces jeunes hommes et femmes disent qu’ils refusent que les décisions du gouvernement les obligent à prendre l’exil. Ils entendent vivre de manière décente dans leur pays, car, selon eux, celui-ci regorge des richesses qu’il suffit de bien exploiter afin que les retombées contribue au bien être de chaque sud – soudanais.
Jusqu'à l'indépendance du Soudan du Sud en 2011, le Soudan disposait d'importantes réserves d'or noir. Mais avec la scission, le pays a été amputé des trois quarts de ces ressources.
Nicole Ricci Minyem
Malgré la période des fêtes et un peu partout en France le démantèlement par les forces de l’ordre, les gilets jaunes refusent de quitter le rond-point des Près d’Arènes à Montpellier, occupé depuis le 17 novembre…
Le rond – point des Près d’Arènes est e symbole de la lutte des gilets jaunes à Montpellier. Moins nombreux physiquement, quelques dizaines de gilets jaunes se relaient néanmoins encore au rond-point des Près d’Arènes symboles de leur lutte pour plus d’égalité sociale. Ils sont fatigués, mais toujours mobilisés, tellement de revendications n’ont pas été satisfaites, disent – ils, dans la septième ville de France...
Ils sont présents, moins nombreux qu’au plus fort du mouvement et, l’occupation est pacifique depuis plus d’un mois. Dans un geste symbolique, pour nourrir ceux qui ont faim, les gilets jaunes y avaient planté des arbres fruitiers, offerts par des pépiniéristes solidaires de leur mouvement. Malheureusement, les services municipaux les ont arrachés, et, ceux qui pensaient en jouir le regrettent. Toutefois, ils disent : « Personne ne nous enlèvera les moments incroyables d’échanges et de solidarité que nous avons vécu… » Explique l’un des manifestants.
Comme Patrick, ils sont nombreux, qui estiment qu’il y’a des façons de s’exprimer, en faisant par exemple référence à l’incendie du péage de Bessan. Ici, les forces de l’ordre, à l’inverse de ce qui s’est passé, de nombreux ronds points du Languedoc n’ont pas encore utilisé la force pour les en déloger. Et, c’est également à cause de ce nettoyage que la présence physique a diminué.
Aux Près d’Arènes, rebaptisé place du 17 novembre, les gilets jaunes refusent d’être présentés comme des jusqu’au – boutistes. Il faut juste voir le nombre de merci d’être là pour nous, de pouce levés en signe de victoire. « Ils sont encore peut être plus nombreux que nous, qui s’arrêtent chaque jour et, nous montrent leur soutien. Et pourtant, nous sommes quelques milliers par jour, au Près d’Arènes. Lorsque toute la journée, vous voyez comme nous ces scènes, vous ne pouvez pas abandonner. Je ne quitterais les gilets jaunes que lorsque l’ensemble de la population aura le même poids dans la société… » explique Patrick, un manifestant.
Il continue en ces termes : « Oui, c’est dur, nous sommes certainement tous fatigués, les enfants se sentent un peu délaissés en cette période des fêtes. Je vais prendre quelques jours mais, je serais là samedi… ».
La suppression de la CSG pour les retraités, les référendums populaires, la suppression des taxes sur les produits de première nécessité et, l’augmentation de celles sur les produits de luxe, sont entre autres, les revendications faites par les gilets jaunes.
Montpellier qui est leur base, leur point symbolique aujourd’hui, est par sa population, la septième commune de France et, la troisième ville française de l'axe méditerranéen. Elle est l'une des rares villes de plus de 100 000 habitants dont la popuation a augmenté de façon ininterrompue depuis plusieurs décennies. Ce qui en faitn la commune la plus peuplée du département de l'Hérault et, la deuxième plus de la région Occitanie, après Toulouse.
Nicole Ricci Minyem